Titre : Un arbre pour l’école
Texte : Florence Mottot
Illustrations : Plumapi
Éditeur : Kilowatt
Date de parution : 5 février 2025
Genre : Roman jeunesse, Premières lectures
Un arbre pour l’école, c’est l’histoire d’une petite fille qui rêve de remettre un peu de verdure dans la cour de récréation de son école. Ce court roman illustré pour les primo-lecteurs (7–8 ans) aborde avec délicatesse et bienveillance les différentes façons dont les enfants – comme les adultes – font face au changement.
Trois copains aux caractères très différents
La narratrice d’Un arbre pour l’école s’appelle Rosalie. C’est une petite fille qui s’attache aux gens, et aux choses. Quand le vieux chêne de son école est abattu après avoir été endommagé par la foudre, elle se sent triste et perdue. Ses deux amis, Théo et Félix, réagissent différemment. Alors que Théo se morfond encore plus qu’elle, Félix est prêt à tourner la page. Comment rester amis quand on ressent des émotions très différentes face à la même situation ? Est-ce qu’on est immature quand on ressent plus d’émotions que quelqu’un d’autre ? Ou est-ce qu’on a juste besoin de plus de temps pour faire son deuil et accepter le nouvel état des choses ?
Accueillir la tristesse pour mieux rebondir
Avec des mots simples mais qui décrivent très bien les émotions de chacun, Un arbre pour l’école montre qu’accepter le changement n’est pas toujours évident. Certains enfants sont plus nostalgiques que d’autres. Chacun surmonte la tristesse à son rythme mais, au final, tous sont capables de tirer profit de la nouvelle situation en trouvant de nouvelles façons d’être heureux.
Des illustrations peintes, aux teintes à la fois vives et douces, égaient chacun des cinq chapitres. Le texte, imprimé dans la police de caractères Andika, est particulièrement lisible et adapté aux primo-lecteurs, y compris les enfants dys. En mettant en avant l’empathie et l’acceptation de ses sentiments comme de ceux des autres, Un arbre pour l’école offre un récit positif et touchant pour aider les enfants à mieux gérer les désagréments du quotidien.