Le festival Esperanzah! a dévoilé une nouvelle vague d’artistes qui se produiront lors de sa 23ème édition, prévue les 25, 26 et 27 juillet prochains. Fidèle à son identité, l’événement mise sur une programmation à contre-courant des tendances dominantes, tout en affichant un engagement sociopolitique fort.
Quatre nouveaux noms viennent enrichir l’affiche : Barbara Pravi, Myra, Balkan Paradise Orchestra et Bashar Murad rejoignent ainsi une sélection déjà composée de Médine, Dub Inc, Zoufris Maracas et Camion Bip Bip, parmi d’autres artistes encore à découvrir.
Des artistes aux univers singuliers
Représentante de la France à l’Eurovision en 2021, Barbara Pravi s’est imposée par son talent d’auteure-compositrice et son interprétation poignante. Son approche scénique intimiste et sa voix cristalline promettent un moment d’émotion intense.
Autre figure féminine de cette programmation, Myra incarne une nouvelle génération d’artistes pluridisciplinaires. Actrice, chanteuse et compositrice, elle puise dans la neo-soul et les sonorités méditerranéennes pour revisiter la chanson populaire et la bossa nova avec une signature musicale singulière.
Dans un tout autre registre, la Balkan Paradise Orchestra apportera une énergie communicative au festival. Cette fanfare exclusivement féminine, fondée en 2015 à Barcelone, fusionne les sonorités balkaniques avec des influences électro, pop et disco. Leur dernier album, « Nèctar », se veut une ode à la collectivité et à la célébration de la vie.
Enfin, Bashar Murad, souvent surnommé le « Lady Gaga palestinien », bouscule les codes à travers une pop engagée. L’artiste dénonce les stéréotypes de genre et les injustices sociales, notamment celles qui touchent la jeunesse palestinienne, offrant ainsi une performance artistique et militante.
Un engagement politique réaffirmé
Au-delà de sa programmation musicale, Esperanzah! a annoncé son adhésion à la campagne « Apartheid Free Zone » (AFZ), initiée par le mouvement Boycott, Divestment, Sanctions (BDS). Cet engagement traduit la volonté du festival de ne pas contribuer, directement ou indirectement, à des systèmes de discrimination ou de violations des droits humains. Plus spécifiquement, cette démarche vise à dénoncer le régime colonial d’apartheid imposé par Israël à la Palestine.
Par cette prise de position, Esperanzah! confirme son rôle de festival alternatif, à la fois laboratoire culturel et espace d’expression politique. Un engagement qui, sans nul doute, continuera d’alimenter le débat et d’attirer un public en quête de singularité et d’authenticité.
Le rendez-vous est pris pour trois jours de musique, de partage et de réflexion, les 25, 26 et 27 juillet prochains.
