Lors de la cérémonie de clôture de la 12e édition du WaHFF, le Waterloo Historical Film Festival, ce dimanche 22 septembre 2024, les lauréats parmi les films en compétition officielle ont été récompensés par un « Clion ». Dans la catégorie longs métrages, c’est le film finlandais The Missile (le missile) de Miia Tervo qui a été plébiscité.
Comme tous les ans, le WaHFF explore différentes facettes du film historique avec huit long-métrages de fiction et huit films documentaires. Le Jury officiel chargé de départager les films de fiction, présidé par le réalisateur, producteur et scénariste André Bonzel, ainsi que le Jury Jeune, composé, ont souhaité récompenser The Missile. Dans cette comédie dramatique ayant pour toile de fonds les années 1980, une jeune mère célibataire travaillant comme journaliste pour un magazine local se retrouve malgré elle au cœur d’une enquête sensible après que l’Union soviétique a tiré un missile sur sa frontière avec la Finlande. L’actrice principale, Oona Airola, a également reçu le Prix de la meilleure comédienne.
Le Prix du Public, résultat du vote des spectateurs du WahFF, a été décerné à Louise Violet, projeté en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture. Le Prix de la critique a quant à lui récompensé le film autrichien Mit einem Tiger schlafen, un biopic sur l’artiste Maria Lassnig.
Une fois n’est pas coutume, le Prix du meilleur comédien a été attribué à un groupe d’acteurs pour leur performance collective dans Prison in the Andes de Felipe Carmona. Le Prix des meilleurs décors et costumes, particulièrement important dans le cadre de reconstitutions historiques, revient à The Battle de Vera Egito, un film imprégné de l’ambiance des années 1960.
Le Prix du film documentaire, enfin, a été décerné par un Jury distinct, présidé par la réalisatrice et productrice Julie Freres. Réalisé par Angélique Stassin, Opération Moïse révèle les dessous d’une opération menée par le Mossad (les services secrets israéliens) en 1984 pour secourir des milliers de Juifs éthiopiens réfugiés au Soudan. Rendue possible par l’action de l’homme d’affaires belge Georges Gutelman, propriétaire de la compagnie TEA (Trans European Airways), cette mission, qui a failli être compromise par une fuite dans la presse, a permis de rapatrier 9 300 personnes en Israël, les sauvant d’une mort presque certaine.