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    La Forêt à la Balsamine jusqu’au 5 avril !

    © Hichem Dahes

    Opéra de chambre de : Baudouin de Jaer et Stéphane Arcas

    Du 2 avril au 5 avril 2014 au Théâtre la Balsamine

    Avant de commencer cet article, une petite précision s’impose, c’est l’avis et les ressentis d’une totale néophyte qui vous sont livrés ici.

    La forêt est une performance mêlant la musique instrumentale au chant et à la déclamation. Cette constatation faite, impossible de vous en donner un résumé cohérent. Car de cohérence point il n’y a. Durant 40 minutes les tableaux s’enchainent, sans réel lien les uns avec les autres.

    La forêt est en fait totalement dépourvue de clarté, aucune narration un tant soit peu classique.

    Le but, s’il est d’interroger, est formidablement atteint, sauf qu’il s’agit d’une vaste énigme qui commence et finit avec le spectacle, alors oui s’interroger, mais sur quoi au juste ? On ressort de là, vaguement troublé, marqué…Se demandant si ce que l’on vient de vivre était réel, ou juste une énorme plaisanterie.

    Mention cependant aux protagonistes, qui, espérons-le, trouvent du sens à ce qu’ils sont en train d’effectuer. Leur talent n’est pas le moins du monde à remettre en doute, les musiciens, chanteurs ou la comédienne réalisant une performance qu’on ne peut critiquer. La scénographie est également un élément intéressant, le jeu son-musique offrant même des moments bien pensés.

    Un ensemble pluridisciplinaire somme toute consciencieux, bien qu’il arrivât çà et là que des notes volent la fin de certaines phrases. En tant que spectateur perdu dans cette forêt si hermétique, c’est perdre beaucoup que de ne pas tout saisir. De là à dire que cela aurait éclairé la compréhension, pas sûr.

    Ce spectacle serait donc à mettre entre les mains des plus aguerris, des amateurs de grands happenings, ou de ceux dont la connaissance du théâtre contemporain est au-delà du degré zéro de la mienne. Peut-être aurions-nous souhaité recevoir quelques clés ? Parce que se retrouver en position de ne pas comprendre ce qu’il fallait comprendre, c’est diablement enrageant !

    Au final, un écran de fumée qui vous passe devant les yeux un instant et dont le souvenir ne persistera pas, chez moi en tous les cas.

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