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    Queen : Live At The Rainbow ’74

    Gooood saaaave oooour graaaacious Queeeeeen

    Looonng livve ourrrr nooooobblleeee Quuueeenn

    God save Queen

    Le plus célèbre groupe au service de sa majesté nous revient avec un «nouvel» album live, enregistré il y a juste 40 ans.

    Si on vous parle de Queen, les premiers titres qui vous viendront sans doute à l’esprit sont sans doute Bohemian Rhapsody, We are the Champions, We will Rock you, I want to Break Free, Radio Gaga ou encore Show Must Go On. Et bien cela tombe bien car Queen : Live At The Rainbow ’74 ne contient aucun de ces tubes. Et ce n’est que pure logique, vu que les deux concerts repris sur ce double live ont été enregistrés en 1974. Du bon Queen « Old School » donc et pour ceux à qui cela ne conviendrait pas, je les invite à se rabattre sur les excellents Live at Wembley et Live Killers.

    Vous expliquer le contenu de ce live n’est en fait pas une chose aisée. Car sous l’appellation  Live at the Rainbow ’74, se cachent en réalité deux concerts bien distincts : le premier, enregistré en mars 1974 pour la tournée de l’album Queen 2 et le second enregistré en novembre de la même année pour la tournée de l’album Sheer Heart Attack.

    Jusque-là, rien de bien sorcier. Mais là où cela se corse, c’est qu’en en fonction de l’édition que vous choisirez d’acquérir (simple CD, DVD, Blue Ray, Double CD, Double Vinyl, Quadruple Vinyl, Boxset deluxe et j’en passe et des meilleures), vous aurez accès soit uniquement au concert enregistré en novembre 1974, soit aux deux concerts dans leur intégralité ou enfin à un mélange des deux concerts mais sans tous les morceaux. En gros, renseignez-vous bien sur le contenu de l’édition que vous désirez acheter. En passant, le prix que vous aurez à débourser pour les versions les plus complètes est fort élevé et ne manquera pas de faire hésiter même les plus grands fans. A titre d’exemple, comptez environ 100 euros pour l’édition 4 LP qui ne contient pourtant rien d’autre que les 4 disques.

    Mais revenons au plus important : la musique. Et de ce côté-là par contre, rien à redire, ce n’est que du bonheur. On retrouve un Queen au top de sa forme, accomplissant une performance de haut vol. Comme la setlist est composée des trois premiers albums, nous avons droit à un concert très rock, très énergique, bien loin de la pop parfois moins inspirée que le groupe pratiqua dans les années 80. Quand je dis rock, on peut parfois même parler de Hard Rock, tant le jeu de Brian May se veut incisif. De réelles influences glam-rock ou encore prog-rock se font ressentir, mais je n’apprends rien ici aux fans du Queen des années 70.

    Impossible de ne pas glisser quelques mots à propos de Freddie Mercury, le légendaire chanteur du groupe. En 1974, il n’en était qu’au début de sa carrière mais n peut déjà sentir toute son aisance sur scène et apprécier sa technique vocale hors du commun. S’il n’est pas encore à l’époque l’énorme rockstar qu’il deviendra plus tard, il n’en est déjà vraiment plus très loin.

    Bien évidemment, les vieux classiques du groupe ( Killer Queen, Now I’m Here, Keep Yourself Alive ou encore Stone Cold Crazy entre autres ) sont présents sur ce disque. En fait, il ne manque curieusement que Brighton Rock, morceau qui deviendra pourtant un incontournable de Queen en live par la suite.

    Outre ces classiques, Live at The Rainbow est l’occasion parfaite pour redécouvrir certaines vieilles pépites du groupe . A titre personnel, je me suis mis à frissonner à l’écoute de White Queen ( As it began), à réapprécier Liar ou encore à enfin écouter attentivement et apprécier comme il se doit Flick of The Wrist , la face B du 45 tours de Killer Queen, que je n’écoutais jamais.

    Enfin, cerise sur le gâteau, le son de ce Live at the Rainbow ’74 est tout simplement monstrueux, il n’y a pas d’autre mot. En résumé? Un concert génial d’un groupe génial avec un son génial, que demander de plus?

    En attendant le nouvel album du groupe qui devrait contenir des inédits avec Freddie Mercury, ce live est un parfait moyen pour faire patienter les fans qui devraient j’en suis sûr prendre leur pied à l’écoute de ce splendide double concert.

     

     

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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