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    La soirée Queer d’Anima, une bouffée de liberté !

    Pour sa 41e édition, Anima nous en met toujours autant plein la vue, mais pas seulement. Pour la première fois depuis les débuts du festival, une soirée Queer a été organisée ! Au programme : un désir d’inclusion fort et des paillettes. La soirée a été divisée en deux parties . Le documentaire Flee ouvre les festivités et est suivi par une série de courts métrages intitulée Queer stories. Le tout est animé par de formidables intermèdes du Cabaret Mademoiselle, représenté par Mademoiselle Boop et ses acolytes.

    Flee, long métrage nominé aux Oscars

    Ce film-documentaire, réalisé par Jonas Poher Rasmussen, raconte l’histoire vraie d’Amin, enfant afghan qui a dû fuir son pays dans les années 80. Celui-ci nous narre les drames et les séparations qui l’ont fait évoluer et l’ont obligé à se reconstruire par la suite.  Après avoir voyagé d’Afghanistan en Russie, et avoir été témoin du départ de ses sœurs pour la Suède, il finit par arriver au Danemark en laissant son frère et sa mère derrière lui.

    Un récit profond et bouleversant alimenté par une force de vie et d’amour impressionnante. C’est un témoignage touchant et juste. Les dessins sont particulièrement atmosphériques : on ressent l’urgence et le drame qui est en train d’avoir lieu, l’injustice et la perte de repère. C’est un film dont on ressort abasourdi, tant par la puissance de sa réalité que par le courage de ses protagonistes dont nous avons pu, le temps d’une soirée, effleurer l’existence.

    Retour sur le programme Queer stories

    Queer stories, ce sont des courts-métrages hauts en couleur, placés sous la bannière arc-en-ciel. On y retrouve des histoires alternant humour, délicatesse, mais surtout sincérité. On peut par exemple citer Dans la nature, réalisé par Nadasy film, qui démontre simplement mais clairement la présence de l’homosexualité dans la nature. On y découvre également Les liaisons foireuses, de Violette Delvoye et Chloé Alliez, un film comique à souhait mettant en scène des interrupteurs personnalisés, représentant des adolescent•e•s en pleine soirée, dont deux d’entre elles se découvrent une attirance mutuelle. Ou encore In a Heartbeat d’Esteban Bravo et David Beth, qui nous partage le début d’une romance entre deux jeunes garçons. Une chose est sûre, l’ensemble de ces aventures marquera les esprits.

    Un vent de liberté souffle encore plus qu’à l’accoutumée sur le Festival Anima. Dès l’entrée dans le bâtiment Flagey, on ressent une envie de se rassembler, d’échanger et de se sentir soi-même dans sa totalité et sans étiquette. Une première soirée Queer qui signe un désir fort d’inclusion de la part des organisateurs. On en part le sourire aux lèvre et on en redemande !

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