Dessin : Jean Harambat
Scénario : François Rivière
Edition : Dargaud
Sortie : 10 septembre 2021
Genre : Aventure
Deuxième nouvelle inspirée par les aventures de Blake et Mortimer après L’Aventure immobile en 1998, La fiancée du Dr Septimus s’inscrit parfaitement dans la lignée des récits d’Edgar P. Jacobs en revisitant des thèmes fortement présents dans l’œuvre originale.
À Londres, Philip Mortimer et le jeune Richard, neveu de Francis Blake, dînent avec James Whale. Le réalisateur de L’Homme invisible prépare un film consacré à la célèbre affaire de La Marque Jaune. En sortant de l’hôtel, Mortimer et Richard manquent de se faire écraser par une voiture sans conducteur. Dans la nuit, James Whale est réveillé par une voix féminine psalmodiant à la radio une phrase en forme de menace. Intrigué, Mortimer téléphone à Blake. Celui-ci lui apprend que le docteur Septimus avait une collaboratrice : une biologiste nommée Ursula Phelps. Bien décidés à éclaircir ce mystère, les trois hommes s’aventurent jusqu’au cottage abandonné du docteur Septimus.
Science-fiction à l’ancienne
A la lecture de La fiancée du Dr Septimus, on ne peut que songer aux récits de science-fiction de la première moitié du vingtième siècle, aux films qui ont nourri l’imaginaire de Jacobs comme M le maudit, L’homme invisible ou Dr Mabuse, à tous ces auteurs qui, sur base d’extrapolation des dernières théories en vigueur, ont imaginé des futurs possibles, des mondes étranges, loufoques ou terrifiants, mais pourtant si proches du nôtre.
C’est donc en parfaite harmonie avec l’œuvre originale que François Rivière imagine ce scénario rempli d’humour et de flegme britannique, qui, clin d’œil ultime, fait intervenir James Whale, celui-là même dont les films ont en partie inspiré Jacobs. Un récit agréablement illustré par le dessin de Jean Harambat qui met l’accent sur les scènes les plus emblématiques de l’aventure.
La fiancée du Dr Septimus est un hors-série qui explore avec brio l’univers de Blake et Mortimer et devrait plaire à tous les fans de la série et aux amateurs de science-fiction de cette époque.