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    À boire et à schtroumpfer

    des monstres et des schtroumpfs couverture

    titre : Des monstres et des schtroumpfs
    auteur : Peyo
    éditions : Le Lombard
    sortie : 29 août 2014
    genre : Humour, gags

    Des monstres et des schtroumpfs, voilà le titre du quatrième volume de la série L’univers des Schtroumpfs. En deux mots, le projet est tout simple : il s’agit de réaliser de petits recueils d’histoires brèves et inédites chaque fois centrées autour d’un thème précis. Ainsi, lors les tomes précédents, nous avions pu approfondir notre connaissance des mésaventures de Gargamel dans son interminable traque aux petits lutins bleus, ou observer les techniques de drague toutes plus extravagantes les unes que les autres mises en place par les schtroumpfs afin de séduire l’inaccessible schtroumpfette.

    Mais venons-en à notre album. Qualitativement, il y a deux façons de recevoir ces historiettes. Soit on est un grand fan de Peyo, un peu puriste sur les bords et souffrant de  nostalgie chronique, alors on va au-devant d’une lourde déception… Soit on cherche simplement de petites histoires faciles à lire aux enfants afin de les distraire une dizaine de minutes, alors celles-ci sont au poil. Il suffit de ne pas être trop exigeant !

    Le recueil en question comporte 5 nouvelles grouillant de monstres, comptant une dizaine de pages chacune. Il s’agit généralement d’une quête menée par quelques schtroumpfs guidés par l’incontournable Grand schtroumpf au nom d’une bonne cause, ou alors d’une mission entreprise afin de sauver le village schtroumpf d’une nouvelle menace. Les méchants n’étant jamais bien coriaces, l’heureux dénouement ne se fait guère attendre longtemps. Rajoutons que les connaisseurs se réjouiront peut-être de retrouver différents personnages récurrents à l’univers des schtroumpfs : Gargamel bien sûr, mais aussi Homnibus ou encore Grossbouf.

    En somme, il faut s’attendre à un divertissement léger, voire trop léger. Car nous admettrons malgré tout que certaines histoires déçoivent par leur manque d’inspiration, d’originalité ou de finesse. Certaines rappellent trop celles de Barbe bleue ou de Raiponce, et l’humour si caractéristique des petits lutins bleus n’est plus aussi vivace que du temps du regretté Peyo.

    Ivan Sculier
    Ivan Sculier
    Journaliste du Suricate Magazine

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