Plusieurs initiatives culturelles et actions innovantes ont été mises en place depuis le début de la crise sanitaire. En attendant la réouverture des espaces culturels et des cinémas, le Forum des Images a conçu une programmation virtuelle avec des films en avant-première, des spectacles originaux, des avant-programmes dédiés suivis de débats ou « chats ».
Le Forum des images, un lieu à part
Créé en 1988, le Forum des images a pour objectif de constituer la mémoire audiovisuelle de Paris et célèbre tous les cinémas. « Les cinémas » car le septième art est présent sous des formes diverses et variées : courts et longs métrages, animations, documentaires, fictions, …
Le forum est également un lieu d’échanges où on cultive la diversité, ignore les frontières, encourage le partage et la réflexion. Les œuvres diffusées bousculent nos certitudes, nous surprennent, nous questionnent ou nous sensibilisent sur des thèmes d’actualité.
Création de la salle virtuelle « Le Fil »
Depuis le 9 juin dernier, le Forum des Images a lancé « Le Fil », une salle virtuelle pour des séances pérennes sur une plateforme e-cinéma de « La vingt-cinquième heure » tous les mardis à 20h30.
La programmation spécifique et éditorialisée comprend des films en avant-première ou en version restaurée, des spectacles originaux inspirés de toutes les formes d’images, des avant-programmes dédiés, des débats et « chats » en présence d’artistes ou d’intervenants à découvrir de son canapé.
Pour accéder aux séances, il suffit de se connecter sur la salle virtuelle et de sélectionner le film souhaité dans la liste au tarif unique de 3.50 €. Toutes les étapes sont clairement décrites sur le site du Forum des Images.
La prochaine séance est le mardi 16 juin avec « Les Révoltés de l’an 2000 » en avant-première suivi d’un dialogue avec le réalisateur
« En partenariat avec Carlotta Films, le Forum des images présente en avant-première une version inédite et restaurée des Révoltés de l’an 2000, chef d’œuvre de l’âge d’or du cinéma fantastique espagnol ! Réalisé tout juste au sortir de la ténébreuse période franquiste, le film de Narciso Ibáñez Serrador avec son sujet profondément subversif d’enfants meurtriers est une œuvre inclassable, échappant à tous les poncifs du film d’horreur. Elle demeure une source d’inspiration féconde pour les cinéastes contemporains tels que Guillermo del Toro ou Jaume Balagueró.
A l’issue de la séance, Vincent Paul-Boncour, directeur de Carlotta Films, dialogue avec le réalisateur Fabrice Du Welz sur les arcanes de ce film »