Quand nous glissons l’album Fragments dans la chaîne hifi, que les premières notes se font entendre, nous comprenons pourquoi nous n’avons pas prit connaissance de l’album des Brave Black Sea plus tôt…
Une sonorité longue, lourde et répétitive qui dés l’intro nous fait un peu perdre patience.Il faudra attendre quasi 45secondes pour entendre la voix de Damon Garrison entre les solos de sa propre guitare, celle de Chris Hale, la batterie d’Alfredo Hernandez et la basse de Clint Cunningham.
C’est réellement dans la confidentialité que Fragments voit le jour en avril 2014, pour cause, les membres en question sont plutôt des anonymes.
Le batteur Alfredo Hernandez a fait un bref passage chez Kyuss (un an).Tout comme chez Queens Of The Stone Age le temps de l’album éponyme… Lui, Damon Garrison et Chris Hale se sont rencontrés chez Slo-Burn (1996 – 1997) mais la vie du groupe sera de courte durée après seulement une démo et un EP.
Brave Black Sea une formation née en 2013, est une manière pour les 3 musiciens rejoint par Clint Cunningham à la basse de poursuivre, en quelque sorte, le travail avorté il y a des années.
Brave Black Sea sont avant tout des survivants des années 90. Années qu’ils portent sans aucun doute dans leurs gènes. Le timbre vocal de Damon Garrison donne parfois la sensation de peiner. Un bon disque rock mais comme il en existe des dizaines.
Le groupe ne sait pas encore se sortir du lot, on flirte avec ce côté punk, grunge dépoussiéré, des compositions honnêtes, sans plus. Nous pouvons quand même saluer, l’album qui est très bien produit car on retrouve ici l’artisanat du rock du désert californien.
Malgré des chansons dynamiques avec un sens aïgu de riffs accrocheurs et néanmoins mémorables.
Fragments est juste un album comme il en existe des tas, Nous aussi nous allons donc resté honnête, cet album s’oublie aussi vite qu’il s’écoute et c’est bien dommage.