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    Nos Pires Voisins de Nicholas Stoller

    nos pires voisins affiche

    Nos Pires Voisins
    de Nicholas Stoller
    Comédie
    Avec Seth Rogen, Rose Byrne, Zac Efron, Dave Franco, Christopher Mintz-Plasse
    Sorti le 23 juillet 2014

    Lorsque qu’une confrérie étudiante emménage la maison à côté de celle d’un couple paisible, la guerre des voisins commence…

    C’est le pitch simple, mais efficace, qui constitue la ligne directive de Bad Neighbours (Nos pires voisins). Aux commandes de cette comédie américaine : Nicholas Stoller, connu pour son sens de la dérision avec des réalisations et des scénarios tels que 5 ans de réflexion, Sans Sarah, rien ne va !, ou plus récemment, Sex Tape.

    Pour Stoller, l’acteur comique canadien Seth Rogen (50/50, The Green Hornet, SuperGrave) était une évidence pour endosser le rôle principal de Mac Radner, un vieux fêtard repenti essayant de rentrer tant bien que mal dans le moule de la société américaine. Et Zac Efron constitue, pour sa part, le profil parfait pour jouer un maître de confrérie légèrement déjanté. L’autodérision de ce dernier amène d’ailleurs une réelle plus-value à ce rôle a priori très superficiel.

    Si le ton humoristique du film se veut parfois très lourdingue, quelques scènes valent réellement le détour même si la plupart sentent le déjà-vu. Le film flirte parfois avec l’overdose, surexploitant le côté « sexe, drogue et alcool » qui ont fait (et qui, à notre grand damne, font toujours) le succès de nombreux teen movies.

    De nombreuses références cinématographiques viennent tout de même égayer le scénario et tester l’acting de cette ribambelle de jeunes acteurs comiques, pour le plus grand bonheur des cinéphiles. À cet égard, Dave Franco, le petit frère de James, nous a réellement épaté et a déclenché un véritable travail des zygomatiques lors de son imitation de Robert De Niro dans Mon beau-père et moi.

    Bref, Nos pires voisins, n’est ni innovant, ni un chef d’œuvre, mais a le mérite de faire passer un agréable moment décalé aux spectateurs et aux spectatrices (si l’humour gras ne leur plait pas, elles pourront toujours se satisfaire de la plastique avantageuse d’Efron qui s’expose tout au long du film). Et finalement, c’est un peu ça aussi le cinéma !

    Quentin Geudens
    Quentin Geudens
    Journaliste du Suricate Magazine

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