Au fil du temps, l’Australie nous a habitué au pire comme au meilleur en matière de musique. On se souvient de Silverchair qui a fini par mal tourner dans les années 2000, Tracer qui, récemment nous avait laissé un très bon souvenir avec leur superbe album El Pistolero et leur performance en première partie de The Answer. Ici, ce sera d’un groupe de metalcore dont il sera question : The Amity Affliction.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils portent bien leur nom ! En effet, c’est vraiment affligeant d’écouter un tel brouhaha de bêtise.
Le tout commence par un titre aux riffs prévisibles, des chants qui mêlent growls bien moches et mélodies pour ados en recherche de mal-être.
En fait, le problème de ce genre de groupe est son manque d’identité. Vous pouvez en entendre des dizaines sans vous rendre compte que ce sont des groupes différents. On retrouve sans cesse les mêmes rythmiques, les mélodies niaises, le manque d’inspiration flagrant. (Dans la même vague il y a par exemple Caliban)
On a même droit à un genre de pop nauséabonde dans Never Alone avant de retomber dans des hurlements de vilain boutonneux.
Ça doit être cela la raison d’être d’un tel groupe : hurler sa rage et sa frustration parce que la vie c’est moche et les parents c’est bwoaaww !! (ou un truc du genre…)
Notez aussi la profondeur des propos tels que « I am my father’s son » dans la chanson du même nom, cela en dit long sur le contenu.
Nous avions déjà dit tout le mal que l’on pensait de Chasing Ghosts, l’album précédent, qui sentait le remplissage facile et la niaiserie. Il semblerait que les australiens aient remis le couvert avec un autre album qui n’était pas vraiment nécessaire.
Bref, espérons que cet album Let The Ocean Take Me coulera une bonne fois pour toute la réputation de ce groupe pathétique.