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    Magritte du cinéma 2019, « Girl » et « Tueurs » nommés dans neuf catégories

    Le compte à rebours est lancé, plus que 22 dodos avant la neuvième cérémonie des Magritte du Cinéma. En effet, le 2 février prochain, les stars belges du grand écran, connues ou moins connues, se retrouveront sur le tapis bleu du Square à Bruxelles pour récompenser ce qui se fait de mieux dans l’industrie du cinéma belge. Pour cette édition, c’est Alex Vizorek qui officiera en tant que maître de cérémonie devant une foule d’invités, en lieu et place de Fabrizio Rongione.

    Et pour que le public participe lui aussi à la fête, la RTBF mettra les petits plats dans les grands. Partenaire médiatique de la cérémonie depuis l’an dernier, la chaîne publique retransmettra l’évènement en direct à la télévision sur La Deux, mais aussi sur internet, via sa plate-forme digitale Auvio. À cette couverture s’ajouteront les diffusions ou rediffusions des plus grands succès primés aux Magritte comme Chez Nous de Lucas Belvaux, Noces de Stephan Streker, Grave de Julia Ducourneau et bien d’autres encore.

    Côté nominations, peu de surprises ont été dévoilées ce vendredi par le président de l’Académie André Delvaux, Patrick Quinet. De fait, Girl de Lukas Dhont, Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, et Tueurs, premier film de l’ancien braqueur François Troukens, mèneront la danse dans la plupart des catégories. Laissez bronzer les cadavres d’Hélène Cattet et Bruno Forzani et Nos batailles de Guillaume Senez devraient eux aussi ramener quelques statuettes, même s’ils partent avec un statut d’outsider.

    À quand des films Netflix aux Magritte ?

    Interrogé par un journaliste sur une possible sélection d’un film issu d’une plate-forme en ligne, entendez par là un film Netflix non sorti dans les salles obscures, Patrick Quinet a légèrement botté en touche. Avançant la réponse que le sujet n’avait pas encore été débattu au sein de l’Académie, le producteur a néanmoins souligné à titre personnel qu’il ne voyait pas d’inconvénient à sélectionner un film produit ou diffusé par une plate-forme digitale. On le sait, Netflix a fait couler beaucoup d’encre l’an dernier suite à son exclusion du Festival de Cannes et son succès à la Mostra de Venise, où le film Roma d’Alfonso Cuaron est reparti avec le prestigieux Lion d’Or.

    Les nominations 2019

    Meilleur film

    Bitter flowers d’Olivier Meys
    Laissez bronzer les cadavres d’Hélène Cattet et Bruno Forzani
    Mon ket de François Damiens
    Nos batailles de Guillaume Senez
    Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens

    Meilleur premier film

    Bitter flowers d’Olivier Meys
    La Part sauvage de Guérin Van de Vorst
    Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens
    Une part d’ombre de Samuel Tilman

    Meilleure réalisation

    Bitter flowers d’Olivier Meys
    Laissez bronzer les cadavres d’Hélène Cattet et Bruno Forzani
    Nos batailles de Guillaume Senez
    Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens

    Meilleur film flamand

    Girl de Lukas Dhont
    Ne tirez pas (Niet schieten) de Stijn Coninx
    Patser d’Adil El Arbi et Bilall Fallah
    Un ange de Koen Mortier

    Le meilleur film étranger en coproduction

    La Mort de Staline d’Armando Iannucci
    L’homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam
    Nico, 1988 de Susanna Nicchiarelli
    The Happy Prince de Ruppert Everett

    Meilleur scénario original ou adaptation

    Bitter flowers : Maarten Loix, Olivier Meys
    Bye Bye Germany : Sam Garbarski
    Girl : Lukas Dhont, Angelo Tijssens
    Nos batailles : Guillaume Senez

    Meilleure actrice

    I Feel Good : Yolande Moreau (rôle : Monique Pora)
    Mademoiselle de Joncquière : Cécile de France (rôle : Madame de La Pommeraye)
    Tueurs : Lubna Azabal (rôle : Lucie Tesla)
    Une part d’ombre : Natacha Régnier (rôle : Julie)

    Meilleur acteur

    Au poste ! : Benoit Poelvoorde (rôle : Buron)
    Girl : Victor Polster (rôle : Lara)
    Mon ket : François Damiens (rôle : Danny Versavel)
    Tueurs : Olivier Gourmet (rôle : Frank Valken)

    Meilleure actrice dans un second rôle

    Bye Bye Germany : Tania Garbarski (rôle : Frau Sonia)
    La part sauvage : Salomé Richard (rôle : Lucie)
    Nos batailles : Lucie Debay (rôle : Laura)
    Une part d’ombre : Erika Sainte (rôle : Maud)

    Meilleur acteur dans un second rôle

    Girl : Arieh Worthalter (rôle : Mathias)
    Laissez bronzer les cadavres : Pierre Nisse (rôle : Le jeune)
    Tueurs : Bouli Lanners (rôle : Dany Bouvy)
    Une part d’ombre : Yoann Blanc (rôle : Fabian)

    Meilleur espoir féminin

    C’est tout pour moi : Nawell Madani (rôle : Lila)
    Les Garçons sauvages : Anaël Snoek (rôle : Tanguy)
    Nos batailles : Lena Girard Voss (rôle : Rose)
    Tueurs : Bérénice Baoo (rôle : Nora)
    Une part d’ombre : Myriem Akheddiou (rôle : Cathy)

    Meilleur espoir masculin

    L’échange des princesses : Thomas Mustin (rôle : Duc de Condé)
    Mon ket : Matteo Salamone (rôle : Sullivan)
    Nos batailles : Basile Grunberger (rôle : Elliott)
    Une part d’ombre : Baptiste Lalieu (rôle : Noël)

    Meilleure image

    Girl : Frank van den Eeden
    Laissez bronzer les cadavres : Manu Dacosse
    Tueurs : Jean-François Hensgens

    Meilleur son

    Girl : Yanna Soentjens
    Laissez bronzer les cadavres : Yves Bemelmans, Benoît Biral, Dan Bruylandt, Olivier Thys
    Tueurs : Marc Engels, Thomas Gauder, Ingrid Simon

    Meilleurs décors

    Bye Bye Germany : Véronique Sacrez
    Girl : Philippe Bertin
    Laissez bronzer les cadavres : Alina Santos

    Meilleurs costumes

    Bye bye Germany : Nathalie Leborgne
    Girl : Catherine Van Bree
    Laissez bronzer les cadavres : Jackye Fauconnier

    Meilleure musique originale

    Au temps où les Arabes dansaient : Simon Fransquet
    La Part sauvage : Manuel Roland, Maarten Van Cauwenberghe
    Une part d’ombre : Vincent Liben

    Meilleur montage

    Girl : Alain Dessauvage
    Laissez bronzer les cadavres : Bernard Beets
    Nos batailles : Julie Brenta

    Meilleur court métrage de fiction

    Calamity de Séverine de Streyker et Maxime Feyers
    D’un château l’autre d’Emmanuel Marre
    Icare de Nicolas Boucart
    Une soeur de Delphine Girard

    Meilleur court métrage d’animation

    La Bague au doigt de Gerlando Infuso
    Le Quatuor à cornes d’Arnaud Demuynck et Benjamin Botella
    Not Today de Marine Jacob
    Simbiosis carnal de Rocío Álvarez

    Meilleur documentaire

    Des cowboys et des Indiens, le cinéma de Patar et Aubier de Fabrice du Welz
    La Grand-messe de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier
    Manu d’Emmanuelle Bonmariage
    Mitra de Jorge León
    Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant

    Matthieu Matthys
    Matthieu Matthys
    Directeur de publication - responsable cinéma du Suricate Magazine.

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