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    Les Playlist du Suricate : Douces et envoutantes mélodies Made in sixties

    Le ciel est gris, vous êtes fatigué et votre bambin vous ramène déjà ses premières mauvaises notes de l’année.  Comment faire pour remonter la pente ? En écoutant la nouvelle Playlist du Suricate bien entendu !

    Cette semaine, nous avons choisi de vous replonger dans les années 60,  en vous concoctant un petit mélange de morceaux hypnotiques et envoutants. Les différents titres qui vont suivre ont cette particularité commune de posséder une mélodie qui ne peut vous laisser indifférent et qui, je l’espère, vous redonneront le sourire ou l’envie d’aimer comme dirait l’autre.

    The Kinks : Tired of Waiting for you et Days

    Même s’ils sont plus connus du grand public pour leurs quelques rocks endiablés, les Kinks étaient surtout réputés à l’époque pour leur sens magique de la mélodie. Nous vous creusé un peu plus loin pour vous ressortir non pas une, mais deux de leurs chansons qui ont marqué la deuxième partie des années 60. A écouter de préférence en arpentant Londres une belle journée de printemps. Cela fonctionne aussi  si vous les écoutez dans le métro Bruxellois un matin de novembre, mais le charme s’en retrouvera amoindri.

     

     

     

    Dave Berry : This Strange Effect

    Restons dans l’entourage des Kinks avec This Strange Effect. Interprété originalement par Dave Berry, il fut en fait composé par le leader des Kinks : Ray Davies. Plus proche de nous temporellement et géographiquement parlant, Hooverphonic repris This Strange Effect en 1998 d’une bien belle manière.

     

     

    Simon & Garfunkel : Scarborough Fair

    Scarborough Fair est un vieil air traditionnel anglais datant sans doute du 17 ème siècle. Repris par une pléthore d’artistes modernes, c’est la version du célèbre duo Simon & Garfunkel qui marqua véritablement les esprits. L’harmonie entre les deux chanteurs est saisissante et apporte une dimension mystique incroyable au titre.

     

     

    Beach Boys : God Only Knows

    Surf, soleil et jolies filles, voilà à quoi fait généralement penser la musique des Beach Boys. Pourtant en sortant en 1966 l’album Pet Sounds, les Américains allaient signer un véritable chef-d’œuvre, prouvant au passage qu’ils étaient loin de n’être qu’un simple groupe de surf rock.  Il est même régulièrement cité comme un des cinq meilleurs albums de tous les temps, excusez du peu. God Only Knows est un des titres les plus poignant de l’album, que cela soit musicalement ou au niveau des paroles et ne vous laissera probablement pas indifférent.

     

     

    The Beatles : Norwegian Wood

    Impossible de créer une playlist sur les années 60 sans parler des Fab Four. Nous aurions pu choisir pratiquement chacune de la centaine de chansons composées par les Britanniques, mais notre choix s’est porter sur Norwegian Wood. Pourquoi ? Pour la même raison que vous choisissez vos chaussettes rouges plutôt que les bleues quand vous vous levez le matin, c’est-à-dire aucune. Savourez ces deux petites minutes de soleil et profitez-en pour vous refaire l’intégrale des Beatles, on a que le plaisir qu’on se donne.

     

     

    Jethro Tull: Living in the Past

    Le génial flutiste Ian Anderson  et sa bande ont sorti leurs meilleures œuvres dans les années 70. Néanmoins, on retrouve quelques petites perles dans leurs premiers albums, perles dont Living In the Past fait partie. D’un rythme assez particulier pour le groupe, on retrouve les éléments qui ont fait le succès de Jethro Tull, à savoir des mélodies super efficaces et enchanteresses jouées avec virtuosité.

     

     

    Velvet Underground:  Sunday morning

    Sunday Morning est probablement le titre le plus célèbre du Velvet Underground et ne sera probablement pas une découverte pour vous. Malgré ses 50 ans, le titre ne semble pas avoir pris une ride. Pour la petite histoire,  les paroles de la chanson furent composées par Lou Reed après qu’Andy Warhol leur aie demandé pourquoi ils ne feraient pas une chanson sur le thème de la paranoïa.

     

     

    Rolling Stones: She’s a Rainbow

    She’s A Rainbow est souvent citée comme la chanson la plus joyeuse des Stones. Se trouvant sur leur album assez expérimental Their Satanic Majesties Request,  il faut bien avouer qu’on est assez peu habitué à ce type de mélodies chez les rockeurs Anglais. Les quelques petites notes de piano qui reviennent tout au long du morceau risquent d’envahir votre esprit pour un bon bout de temps.

     

     

    Status Quo: Pictures of Matchstick Men

    Issue du premier album de Status Quo, Pictures of Matchstick Men est un morceau psyché bien planant, typique de cette période des années 60. Assez étonnamment, et malgré l’incroyable succès que connut le groupe par la suite en Europe, Pictures of Matchstick Men est le seul 45 tours qui parvient à se hisser dans les charts Américains.

     

     

    Neil Diamond : Solitary Man

    Sans doute un peu hors sujet par rapport au thème de cette playlist, nous avions tout de même envie de vous faire réécouter ce petit bijou  de Neil Diamond. Légende vivante outre-Atlantique, Neil Diamond n’a  pourtant pas connu un début de carrière facile. Solitary Man est une des chansons qui le sortit de l’anonymat. Plus qu’une simple chanson,  celle-ci est un véritable cri du cœur auquel  on ne peut rester insensible.

     

     

    Bee Gees : Words

    Avant d’enflammer les pistes de danse dans les années 70, les Bee Gees avaient déjà sorti toute une série de chansons intéressantes dans les années 60. Words est probablement une de leur plus émouvante création et surtout une très belle manière de conclure cette playlist, qui j’espère vous aura fait un agréable moment.

     

     

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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