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    Le Cabaret Vert : Soleil, Rock et Bière

    Le Cabaret Vert nous invitait ce weekend à Charleville-Mézières avec une affiche musicale 3 étoiles. En deux jours de festival (sur quatre au total) on a pu faire d’excellentes découvertes, danser sur des groupes incontournables, faire la fête avec des milliers de festivaliers, sous un grand soleil.

    Un des concerts les plus attendus de ce vendredi était celui de Jain. Une prestation quatre étoiles, à l’issue de son set, qui confirme son ascension scénique, devant un public conquis en ce début de weekend. Ils étaient 25 000 à applaudir la Française qui pris d’ailleurs un grand bain de foule dans un ballon géant pour ajouter du peps à son show.

    Avant ça nous découvrions les rockeurs de The Kills et Ty Segall, démontrant l’étendue de leurs talents devant un public un peu moins réceptif à leurs styles plus pointus. The Kills s’imposait totalement sur la grande scène du Zanzibar. Une évidence, à en juger par la tournée mondiale que duo va effectuer cet été. Ty Segall, qui jouait sur la scène des Illumination, dans un registre Psyché seventies, présentait son dernier album éponyme. Les Américains, tout de rouge vêtu, attiraient les connaisseurs et amateurs du genre.

    Le samedi était la journée la plus riche sur la programmation et l’affluence le confirmait également : près de 100 000 personnes (selon l’organisation) durant ces 4 jours qui furent étonnament épargnés par une météo annoncée pourtant menaçante. Et c’est sans aucun doute ce jour-là qui eut le plus de succès en terme d’entrées.

    Le programme de ce fameux samedi ? Lemon Twigs, la découverte du festival ; Franz Ferdinand, le chauffeur de public ; Justice, le lanceur de la soirée et Vald pour la clôturer. What else ?

    Entre les concerts, le site du festival proposait de nombreuses activités alternatives comme un Hackaton (un événement où un groupe de développeurs volontaires se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative) ou encore un atelier cuisine ouvert aux festivaliers. Le patrimoine était également mis en valeur à travers les stands nourriture et boissons. Impossible de ne pas être impressionné par la large sélection de bière venue d’un périmètre de 200 kilomètres autour de Charleville-Mézières. En plus d’être durable, le Cabaret Vert joue la carte locale.

    En définitive, on ne peut qu’encourager l’organisation qui a réalisé une formidable édition à réitérer l’expérience pour de nombreuses années encore.

    Notre top 5 concert :

    Justice : Le duo électro a mis la foule à ses pieds le samedi soir. Immense prestation des français qui furent acclamés et élevés aux rangs de Dieux du Cabaret Vert. Le show et les structures lights robotisés, les accélérations de rythme avec l’ambiance sous tension et le rock’n’roll propre au groupe, ont convaincu les nombreux fans et autres indécis.

    The Lemon Twigs : La découverte rock du festival. La prestation de Michael d’Addario à la batterie a pu attirer les festivaliers qui passaient devant la scène. C’est lorsqu’il prit la guitare que le show commença. Avec des acrobaties farfelues en tout genre,  le garçon était intenable sur scène. La prestation générale des frères D’Addario et leurs deux acolytes nous a propulsé dans la grande époque rock’n’roll des années 60’s-70’s.

    Soulwax : Un autre duo de frères très attendu ce vendredi : nos compatriotes ont clôturé la soirée du vendredi avec succès en transformant la plaine du Zanzibar en un immense dancefloor. L’impressionnant montage scénique et les 3 batteurs en offraient pleins la vue aux festivaliers avides de fêtes.

    Franz Ferdinand : Grosse prestation pour le groupe anglais qui tourne maintenant depuis plus de 15 ans sur scène. Malgré le souci technique touchant de leader du groupe en début de set, la formation a déroulé sa set-list comprenant tous les succès pour faire suer, sauter, danser le public.

    Panda Dub : C’est en quittant la plaine après le concert de Vald qu’on a découvert le Français de Panda Dub qui clôturait le festival sur la scène des Illumination. Celui-ci c’était mis en tête de vider l’énergie des derniers festivaliers à coup de basses profondes agrémentées de reggae. Mélange sonore efficace les plus résistants continuèrent la fête sur le camping. (je n’ai rien à dire sur ce paragraphe mais je voulais une dernière fois écrire en rouge)

    Gaëtan Jonette
    Gaëtan Jonette
    Journaliste du Suricate Magazine

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