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    Def Leppard: Viva Hysteria

    Def Leppard fait partie de ces monstres sacrés que l’on ne présente plus. Après des années d’absence tant au niveau discographique que scénique, le groupe revient enfin avec un nouveau live.

    Il faut dire que si le groupe s’était fait discret ces dernières années, cela était principalement dû au cancer qu’avait contracté le guitariste . Heureusement, suite à un traitement efficace, Vivian Campbell semble aller mieux et le groupe avait fait quelques dates l’été passé.

    On avait notamment pu les voir au Hellfest où ils ont fait une prestation qui allait marquer les esprits. Lors de la conférence de presse qu’ils avaient donné lors de ce festival, l’un des journalistes présents avait demandé à juste titre pourquoi le groupe tournait si peu (en France notamment)? A cela, les membres avaient répondu qu’ils ne trouvaient aucun promoteur qui veuille d’eux. (Sans doute que les loustics demandaient des cachets trop importants)

    Voici donc Viva Hysteria qui redonne donc un peu d’espoir aux fans qui souhaitaient de tout cœur le retour des anglais. Notez que si le présent live permet à ceux-ci d’avoir un petit coup de projecteur favorable, on peut se poser des questions quant à la raison d’un pareil disque…

    En effet, après leur excellent Songs From The Sparkle Lounge, les Def Leppard avaient déjà sorti un album live intitulé Mirrorball en 2011. On ne voit donc pas trop pourquoi ils ont ressenti le besoin de remettre le couvert avec ce nouveau concert.

    Certes, le son est très bon, les morceaux sont de très bonne facture. Mais il est vrai que cela manque cruellement de nouveauté. On retrouve bien sûr les succès auxquels on s’attend comme Women, Pour Some Sugar On Me, Hysteria et bien d’autres.

    C’est un très bon moyen de découvrir le groupe et l’énergie qu’il transmet en concert. Mais il est vrai que quelques inédits n’auraient fait de mal à personne.

    En gros les Def Leppard sont toujours là… mais tout comme Aerosmith et d’autres groupes qui prennent de l’âge, ils ont un peu la flemme et se reposent sur leurs lauriers pendant que leurs fans les acclament.

    Christophe Pauly
    Christophe Pauly
    Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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