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    H.E.A.T: Tearing Down The Walls

    On connait la Suède pour ses meubles en kit, ses boulettes de viande, Yngwie Malmsteen, Abba ou encore quelques groupes de metal extrême. Mais la Suède regorge encore de bien d’autres talents.

    Ainsi, nous allons nous pencher sur Tearing Down The Walls, le nouvel album de H.E.A.T, un groupe de hard rock qui vaut le détour.

    Cette formation fut créée en 2007 et ne tarda pas à écrire et jouer un maximum afin d’acquérir une base de fans en Suède.

    Ils signèrent rapidement un contrat chez une maison de disque et firent la première partie de Toto.

    Ils sortirent un premier album éponyme en 2008 qui fut très bien reçu par la presse musicale. Leur succès grandissant, ils firent donc la première partie d’Alice Cooper ou encore Thin Lizzy?

    En 2009, une tournée européenne aux côtés d’Edguy et une nomination à l’Eurovision avec le titre:1000 Miles.

    C’est aussi cette année-là qu’il enregistreront Freedom Rock, le second disque. Après une tournée au Royaume-Uni, ils se sépareront du chanteur Kenny Leckremo et finiront par choisir Erik Grönwall (vainceur de l’ émission Swedish Idol).

    Le line-up est à présent fixé avec Eric Rivers à la guitare (non, ce n’est pas de la famille de Dick), Jona Tee au clavier, Jimmy Jay à la basse et Crash à la batterie (qui, comme son nom l’indique, affectionne un type de cymbale en particulier).

    Il décident immédiatement d’écrire de nouvelles chansons et sortent ainsi leur deuxième album:  Address The Nation.

    Sur cet album, ils demandent à Tobias Lindell, producteur ayant remporté un Grammy, de s’occuper de ce disque et de leur fabriquer « leur » son.

    Depuis lors, H.E.A.T s’est produit un peu partout sur les plus grandes scènes et festivals d’Europe et a sorti récemment un nouvel album baptisé Tearing Down The Walls.

    Alors, je peux vous dire d’ores et déjà que ce disque plaira à énormément de monde car le style de H.E.A.T est très mainstream. Après, on aime ou on déteste, mais il est vrai que beaucoup de groupes reviennent à ce style très en vogue auparavant.

    Il faut souligner que ces suédois ont tous les ingrédients pour que la sauce prenne. Un guitariste qui pond des riffs et des solos bien typés, des compos très bien ficelées (bien que pas très originales diront certains) et un excellent chanteur qui nous replonge aux années 80. On repense à la grande époque de Guns N’ Roses ou encore Bon Jovi. Enfin, il y a un peu des deux dans ce disque.

    On commence par Point Of No Return, un titre qui ouvre le disque avec une intro clavier/ guitare claire très sympa. Puis une intro très typique de hard rock et c’est parti pour un bon moment en dégustant un morceau de Kanelbullar par exemple (voir desserts de Ikea).

    La voix de Grönwall est haut perchée et énergique sans exagération. Et nous sommes donc déjà conquis par ce premier extrait fort prometteur.

    A Shot At Redemption sonne plus comme un Guns N’ Roses avec ses phrases de solos à la Slash. On sent que le groupe a acquis une expérience qui lui donne une certaine aisance dans la composition de titres accrocheurs.

    D’autres titres font également mouche comme Inferno et son refrain qui doit marcher du tonnerre en live.

    Mannequin Show et ce pouvoir de H.E.A.T toujours évident de placer une mélodie, un thème qui reste en tête et marque les esprits. (C’est aussi ainsi qu’on réussi certains groupes auparavant).

    Bien entendu, un tel album ne serait pas authentique sans un bonne balade. A cela, les suédois sont aussi très fort. Il suffit d’entendre All The Nights pour s’en apercevoir.

    Vous l’aurez compris, H.E.A.T est l’un des grands noms de la scène hard rock d’aujourd’hui.

    Leur maîtrise et leur sens de la mélodie rendent leur musique inévitablement attrayante à tous les nostalgiques de ce style.

    Christophe Pauly
    Christophe Pauly
    Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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