auteur : Deborah Install
édition : Super 8
sortie : janvier 2017
genre : science-fiction
Depuis que leur couple s’est noyé dans l’incompréhension et les reproches, Ben et Amy ne font plus que cohabiter ensemble, oubliant ce qui les liait avant. Alors qu’une énième dispute éclate ou est sur le point d’éclater, Amy remarque qu’il y a un robot échoué dans leur jardin. Ben est tout désigné pour être celui qui ira se débarrasser de ce tas de ferrailles détonnant dans leur champs de vision.
Il se résigne et s’apprête à rétablir l’harmonie dans leur jardin. Mais ce petit robot va l’intriguer et va sacrément lui taper dans l’œil. Il réveillera aussi en lui la fibre paternelle et le mènera là où il n’aurait jamais cru avoir la force d’aller.
Jolie petite histoire que celle-là ,se situant bien loin des poncifs techniques sur la robotique, Il y a un robot dans le jardin nous invite à être le témoin d’une amitié humain- robot et d’une quête de soi. Un soi qui éclora grâce aux capacités techniques et profondément humaines de Tang, le robot sans allure, cassé, dépassé, moqué mais finalement aimé.
Sous ses couverts un peu naïfs, cette histoire pourrait aller nous titiller sur des questions plus dérangeantes que Blade Runner ou encore Ghost in the Shell ont pris plaisir, et avec maestria, à exprimer dans les salles sombres.
Une réflexion profonde exprimée par des mots simples et justes, par des situations cocasses et révélatrices.
Une sensation douce se dégage du livre. On suit avec un œil amusé les aventures de ce couple atypique, véritable bromance sur fond de road movie bancal et attachant, le héros malgré lui et le sidekick drôle et émouvant. Une écriture au traitement très cinématographique tout à fait plaisant.
Avec ce livre, les éditions Super 8 fêtent leur quatre ans d’existence, souhaitons-leur encore beaucoup de succès et d’histoires à la limite du scénario.