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    FM Laeti: Wanna dance, sonorités très pop et eighties

    Wanna Dance est le premier titre extrait du nouveau lp de Fm laeti aux sonorités pop éclatantes. Album résolument énergique, il s’écoute autant qu’il se danse.

    A deux reprises, fin 2012 et au printemps 2013, la famille FM LAETI s’est retrouvée. Et pour écrire la suite de sa belle histoire, elle s’est isolée en Provence, le temps de deux retraites créatives. Dans cette nouvelle aventure, chacun a trouvé sa place. Laeti avait composé des textes, François-Marie en jouait avec sa guitare ou des claviers, Pierre-Marie les accompagnait avec un instrument de fortune.

    «Nous avions passé une après-midi à chercher des mélodies, assis dans le canapé. Soudainement, Laeti s’est levée et a tout simplement crié «I wanna dance…!». François-Marie a envoyé un sample de batterie assez rapide, Laeti s’est mise à danser et Wanna Dance est né.

    «C’est une chanson sur l’envie de danser sans se soucier de rien, sans penser à hier ou à demain. Danser sans prendre en compte celles et ceux qui regardent, danser pour se libérer comme dans une transe où tous les soucis disparaissent».

    «On cherchait des sons de claviers et des samples de batteries plus synthétiques que les sons acoustiques que nous avions utilisés jusque là. Souvent, Laeti dansait tout en écrivant les premiers mots à chanter. FM était debout au piano ou à la guitare tout en envoyant des rythmiques et PM insufflait de nouvelles directions dans nos inspirations».

    «Nous avons enregistré des heures d’improvisations, des dizaines de bouts de mélodies sur un petit magnéto. L’idée était d’écrire en flux tendu, pour le simple plaisir de jouer et de chercher ensemble».

    «La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu’elle n’est pas une simple traduction ou abstraction de la vie; c’est la vie elle-même». Henry Havelock Ellis, sexologue britannique.

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    FM Laeti, I wanna dance

    Comme Les Abymes, la petite ville guadeloupéenne où elle est née, Laetitia est sensible aux tressaillements de la terre. Et comme son île, qu’elle aime appeler Karukera «l’île aux belles eaux» en arawak, la langue originelle, elle affiche une personnalité solaire et une culture métissée.

    Laetitia Bourgeois a grandi dans l’amour de la musique. Son père fut le premier batteur du groupe Kassav’ et sa mère participera à la création d’une école de musique à Pointe-à-Pître. Laetitia a très tôt été initiée à la scène, aux rythmes caraïbes, à la biguine, au Gros Ka. Quand elle a sept ans, ses parents se séparent et, deux ans plus tard, c’est le départ avec sa sœur pour le Canada. Après un passage par Vancouver, la famille s’établit dans le Manitoba. La petite princesse des îles va apprendre à dompter les grands froids. La musique est toujours présente puisque son beau-père canadien est pianiste classique. Dans la maison résonnent désormais Mozart, Bartok, Messiaen et Miles Davis mais aussi Salif Keita, Mory Kanté, Michael Jackson ou les Beatles.

    Laeti fait bientôt partie de la chorale du conservatoire local. C’est une évidence : son instrument sera sa voix. Elle se spécialise dans le jazz vocal et le gospel. Pratique également la danse vingt heures par semaine. Elle veut être chanteuse mais tout autant danseuse étoile.

    À dix-sept ans, elle rejoint l’Université de Knox, près de Chicago. Elle commence à écrire des textes et étudie l’art et le théâtre. Et en 2002, diplôme en poche, elle part pour Paris et ses lumières, elle en rêvait. Tour à tour comédienne, voix off anglaise et demoiselle costumière, elle arpente aussi les planches et apprend au contact de diverses formations de jazz, comme l’avait fait son père avant elle. C’est dans ce parcours qu’elle fera une rencontre déterminante. En 2009, invitée sur Radio Campus, elle se trouve face à un compositeur, François-Marie Dru. En une heure à peine, l’évidence de leur complicité les saisit. Ils ne se quitteront plus. François-Marie est lui aussi métissé de musiques noires et blanches, à l’image des enfants indignes de Chuck Berry, de Ray Charles et B.B. King, qui se nomment Beatles ou Stones, Clapton ou J.J Cale.

    À eux deux, Laetitia et François-Marie forment FM LAETI. Et après quelques mois à composer leurs premiers titres, le duo s’agrandit, rejoint par Pierre-Marie Dru, frère du compositeur, producteur et fondateur de Pigalle Production.

    A l’été 2010, ils enregistrent leur premier album avec Yann Arnaud au studio de la Frette. Ils sont entourés de Christophe Minck, Steve Arguelles, Laurian Daire, Ludovic Bruni, Fatoumata Diawara et plusieurs autres musiciens. L’album sera mixé par le talentueux Stéphane Briat. En mai 2011, sort le single Rise in the Sun puis, en octobre, l’album It Will All Come Around. S’ensuit une tournée de deux ans.

    Fin 2012, Laeti, FM et PM s’enferment dans une maison en Provence et commencent à écrire les premiers titres de ce qui deviendra leur deuxième album, For the Music.

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