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    Pas d’Hortensias pour Miss Grolich : une bonne manière de fêter la fin d’année au Magic Land Théâtre !

    Ecriture et mise en scène de Patrick Chaboud, avec Loïc Comans, Christelle Delbrouck, Karen De Paduwa, Philippe Drecq, Thomas Linckx, David Notebaert, Bénédicte Philippon et Xavier Doyen.

    Du 1er au 31 décembre 2016 à 20h30 au Magic Land Théâtre

    Une nouvelle création au Magic Land Théâtre s’apparente toujours à un évènement. Pour cette saison et les fêtes de Noël, Patrick Chaboud s’empare du policier et de l’époque de Sherlock Holmes et de Jack L’Eventreur pour laisser libre cours à une nouvelle folie absurde et hilarante.

    Par une étrange nuit de pleine lune, une jeune femme est assassinée à deux pas de la demeure de Lord Grolich. C’est le dixième meurtre commis dans le quartier de Whitechapel et l’enquête de Scotland Yard piétine. Sherlock Holmes est appelé à la rescousse pour tenter d’élucider le mystère. Accompagné de son fidèle Watson, il va alors découvrir dans cette immense demeure d’apparence bourgeoise un univers mystérieux baigné de spiritisme. Quels secrets miss Grolich veut-elle à tout prix préserver ? Comment en finir avec l’enquête avant les fêtes de Noël qui approchent ?

    Encore une fois, le public en prend plein la vue : décors grandiloquents et éparpillés un peu partout dans la salle. On est plongé totalement dans l’ambiance d’époque. Les costumes impeccables finissent de plonger le spectateur dans cette atmosphère si particulière du Londres de la fin du 19ème siècle.

    La grande surprise vient aussi des acteurs qui ont tous leurs grands moments. Philippe Drecq est un Sherlock Holmes plus vrai que nature, Xavier Doyen s’amuse toujours autant dans de petits rôles truculents, Karen De Paduwa détonne et joue avec beaucoup d’autodérision de sa petite taille, Thomas Linckx est pathétique à souhait dans son rôle de commissaire imbu de lui même qui tombe de haut, Loïc Comans est hilarant en Docteur Watson grimé en prostituée, Christelle Delbrouck a toujours son phrasé si hilarant, Bénédicte Philippon joue l’ingénue et utilise son visage et sa voix pour livrer une tonne d’expressions diverses géniales et David Notebaert, malgré qu’il soit beaucoup plus en retrait que d’habitude, interprète un bandit cockney à l’allure plus vrai que nature.

    Malgré tout, une certaine exigence se crée au fur et à mesure des années et le fou rire n’est pas toujours autant au rendez-vous que pour d’autres productions antérieures du Magic Land. Pas d’Hortensias pour Miss Grolich est pourtant la pièce rêvée pour finir l’année en beauté et éblouira encore son lot de curieux et d’habituées.

     

    Loïc Smars
    Loïc Smarshttp://www.lesuricate.org
    Fondateur, rédacteur en chef et responsable scènes du Suricate Magazine

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