Le FIFB s’est clôturé avec autant d’effervescence qu’à son ouverture, sous le regard admiratif des chasseurs d’autographes. Bien que riche de films qui n’avaient su traverser nos frontières tel que Ma’Rosa de Brillant Mendosa, Personal Affairs de Maha Haj ou encore Train Driver’s diary de Milos Radovic, grand lauréat de la compétition internationale, le festival reste sur la tangente côté cinéphile. En surface, gardes du corps et hôtesses ne manquent pas à l’appel, mais à cœur, pas ou peu de présentation post-projection et de trop rares entrevues avec les acteurs du festival.
Outre les peoples charismatiques, le festival a permis rencontres et approfondissements à travers les jobs et medias days qui proposaient des conférences ainsi que des interactions avec les structures de la sphère cinéma.
Parmi les lauréats aux côtés de Milos Radovic, Hounds of Love de Ben Young remporte le prix de la meilleure actrice et de la meilleure réalisatrice. Le prix du meilleur acteur, quant à lui, est attribué à Miguel Martin pour son rôle dans The Shepherd de Jonathan Cenzual Burley. Ma’Rosa, reçoit tout de même la mention spéciale du jury, présidé par le compositeur Eric Serra, pour la meilleure musique. Après avoir remporté le grand prix du BSFF il y a quelques mois, A l’arraché d’Emmanuelle Nicot remporte le prix du meilleur court métrage ; pour les retardataires ou le plaisir des yeux, à noter qu’A l’arraché sera de nouveau projeté dans le cadre du MED qui commence incessamment sous peu. La compétition ciné jeunes a, quant à elle, récompensé la jeune diplômée de l’INSAS, Faustine Crespy, pour son court Le Pantin.
Le Festival du Film International de Bruxelles a, cette année, mis à l’honneur le Japon, par quelques rares productions parmi lesquelles Wasabi de Bunji Sotoyama, présentée en avant-première mondiale pour la compétition court métrage ou A Living Promise de Kan Ishibahsi pour la compétition long métrage. Le motif du Japon a, en revanche, transpiré à travers l’écho européen de la culture japonaise.