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    BAFF, Le septième art au service de tous les autres

    Filmer le cinéma, la littérature, la poésie, filmer l’art, les artistes et même les musées, c’est autour de cette thématique que l’Iselp, en collaboration avec le CFA, nous rassemble cette année encore du 17 au 20 novembre pour le BAFF – Brussels Art Film Festival.

    A ses origines, le Festival du Film sur l’Art se prononce à la française et rassemble ses spectateurs lors d’un weekend thématique autour de films sur l’art réalisés en Belgique. Seize ans après, le festival, toujours debout, a su grandir à de nouvelles collaborations, s’enrichir de nouvelles rencontres et s’approfondir par toujours plus de découverte.

    La grande nouveauté de cette édition 2016, c’est l’ouverture du festival à l’international, à travers ses films hors compétition avec, entre autres, l’occasion de (re)découvrir le dialogue naissant du réalisateur Gilar Baram et l’artiste, dans Koudelka Shooting Holy Land, coup de coeur rapporté du FILAF 2016, qui sera projeté lors de la cérémonie de clôture.

    Autre nouveauté pour le festival, un cycle Filmer les musées, en collaboration avec CINEMATEK, qui fera également l’objet d’une master-class dirigée par Daniel Cattier autour de son dernier film en cours Totem et Tabou sur le Musée de Tervuren clos en 2013, avec le grand projet de rouvrir ses portes, en abordant  « le passé colonial de la Belgique d’une manière ouverte et adulte » . Nouvelle collaboration également avec BOZAR, où se projettera la sélection hors compétition, ainsi que les cérémonies d’ouverture et de clôture présentant des films en avant-première nationale.

    Des quelques 70 films reçus en lien avec la belgique, sept ont été sélectionnés pour concourir au prix du film sur l’art et cinq pour le prix de la découverte, attribué à un cinéaste âgé de moins de 30 ans. Une bourse d’écriture qui offrira une aide financière à son lauréat, mais surtout une aide à la création, sera également attribuée dès l’ouverture du festival.

    Dans cette dynamique d’échange et de partage, qui fait le succès des festivals en Belgique, le BAFF offre aussi des possibilités de rencontres avec la présence de nombreux cinéastes lors de la projection de leur film et une table ronde en collaboration avec le fond Henri Storck autour du thème « Replay – ce que l’art veut aux archives ».

    Au-delà de capturer une oeuvre avec tout ce que la problématique de sa conservation implique, le BAFF, depuis 16 ans et à travers toute sa programmation, c’est aussi célébrer le processus de création lui-même.

    Audrey Lenchantin
    Audrey Lenchantin
    Journaliste du Suricate Magazine

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