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    Opeth : Sorceress

    A ma gauche il y a toute une série de groupe, qui nous ressortent plus ou moins les même albums à chaque sortie.

     A ma droite, Il y a toute une série groupes, qui tentent d’innover, avec succès ou non , mais à qui on ne peut pas reprocher de prendre de risques.

    Et puis encore plus à droite, loin de la mêlée, il y a Opeth. Chaque album des Suédois est une véritable nouvelle histoire, que l’on pourra apprécier ou non, mais qui jamais ne sombre dans les abysses de la médiocrité.

    La cuvée 2016 d’Opeth s’intitule sobrement Sorceress. Derrière le paon qui orne une pochette fort réussie, se cachent 11 titres que nous avons pris grand plaisir à découvrir et décortiquer pour vous.

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    Pour ne pas faire perdre leur temps à ceux pour qui le groupe a vendu son âme au diable depuis qu’ils ont banni le growl de leurs albums, cet opus ne vous réconciliera pas avec Mikael Åkerfeldt et sa bande.

    Car Sorceress est la continuité de l’aventure d’Opeth dans des terres plus douces, plus enchanteresses, plus poétiques même.

    Premier morceau et déjà premiers frissons, l’album commence tout en douceur et en beauté avec le doux Persephone qui touchera sans aucun doute les plus sensibles d’entre vous.

    Le titre suivant peut être considéré comme le lien entre Pale Communion et ce nouvel album. Assez simple au premier abord, ce titre assez en retenue n’en garde pas moins une certaine puissance et atmosphère qui devrait plaire à un large spectre de fans. La même remarque peut être fait à propos de The Wilde Flowers, un titre progressif varié et fort prenant dont Opeth possède le secret de fabrication.

    Avec Will O The Wisp, Opeth change de registre et nous propose une chanson folk que l’on pourrait presque qualifier d’hommage aux géniaux Jethro Tull. Loin d’être le titre le plus génial de leur discographie, Will O The Wisp n’en demeure pas moins un agréable moment. A propos d’hommage citons le planant Sorceress 2 qui aurait trouvé sans place sans soucis sur un album du Genesis des années 70 ou encore A Fleeting Glance et ses touches folk pop sauce Beatles

    Un des point fort de l’album est sans conteste Chrysalis, un pur morceau de prog à la sauce Opeth, riche varié tout simplement intéressant. C’est ce genre de morceau qui a fait la renommée du groupe et qui plaira certainement à pas mal de fans. Pour continuer sur les grandes réussites de l’album, nous ne pouvons pas passer à côté de Strange Brew, sur lequel Opeth explore de nouveaux horizons de manière très réussie. Assez indescriptible par son mélange de parties acoustiques et de Hard Rock seventies, ce titre porte finalement très bien son nom.

    Autre titre, autre ambiance, The Seventh Sojourn est un morceau aux sonorités orientales plus que marquées. La longue et délicieuse partie instrumentale laissera place à un hypnotique chant de sirènes

    Dernier titre marquant de l’album, Era et son rythme de chevauchée fantastique conclut de bien belle manière Sorceress.

    Opeth prouve une fois de plus que tout ce que le groupe touche se transforme en or. Les Suédois parviennent une fois de plus à nous surprendre en empruntant un chemin parsemé de références aux gloires du passé, tout en gardant leurs spécificités remarquables. Mikael Åkerfeldt a visiblement pris un immense plaisir à composer Sorceress et ce plaisir s’avère diablement communicatif. Riche et immersif, il n’a pas fini de tourner sur notre platine.

    Sachez pour terminer que le groupe se produira une nouvelle fois à l’Ancienne Belgique le 17 novembre et devinez qui sera à nouveau présent ?

     

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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