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    YES à l’Ancienne Belgique

    Ce 14 mai passé, Yes nous conviait une nouvelle fois à l’Ancienne Belgique pour une soirée dont le groupe a le secret.

    Les Anglais  reprenaient pour l’occasion sa formule déjà plusieurs fois utilisée, à savoir nous proposer l’intégralité de plusieurs albums lors d’un même concert. Les deux opus gagnants ce 14 mai étaient Drama et Fragile, deux albums assez différents mais pétris tous les deux de qualités.

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    C’était la première fois que le groupe revenait en Belgique depuis le décès de son génial bassiste Chris Squire.

    Plus qu’un simple bassiste, Chris était le pilier du groupe, le dernier membre fondateur jouant dans Yes et l’hommage poignant qui lui fut rendu au début du concert fut sans aucun doute le moment le plus émouvant de la soirée.

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    Le groupe débuta les véritables hostilité avec l’entièreté de l’album Drama. Celui-ci, s’il n’est sans doute pas l’album le plus renommé du groupe, possède d’énormes qualités que le public présent pu apprécier. A propos du public, l’Ancienne Belgique n’affichait étrangement pas sold out ce soir. L’effet Chris Squire sans doute ?

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    Pour en revenir à Drama, l’album fut interprété quasi sans fausse note. Débutant par l’inquiétant Machine Messiah, ce titre nous montra une fois de plus que Steve Howe n’avait perdu en rien de ses qualités guitaristiques.

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    Celui qu’on peut considérer à présent comme le leader du groupe nous gratifia d’une très bonne prestation tout au long du show. Que cela soit à la guitare (électrique ou acoustique), ou avec la Pedal Steel qu’il affectionne tout particulièrement.

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    Après le très speedé dernier titre Tempus Fugit, Yes enchaina par un petit moment best of , interprétant Time and Word ainsi qu’ une superbe version de  Siberian Khatru avant de s’éclipser pour une petite entracte bien méritée.

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    30 minutes plus tard, Going for the One et le classique de la période Hard FM Owner of a Lonely Heart sonnaient le retour sur scène du groupe.

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    Vint le tour de l’album Fragile, un des plus gros classique du groupe. Démarrant par le célèbre Roundabout, ce fut probablement le moment le plus festif du concert, bien soutenu par le sympathique chanteur Jon Davison.

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    A propos de ce dernier, sa voix cristalline et  son coté hippie, même si ils ne font pas toujours l’unanimité, nous ont beaucoup plu.

    Le bassiste, Billy Sherwood, que nous avions un peu trouvé en retrait durant Drama , nous montra toute l’étendue de son talent, réussissant presque le miracle de nous faire oublier son illustre prédécesseur de temps à autre.

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    L’album si particulier fila comme comète et le dernier titre de l’opus, le sublime Heart of the Sunrise résonna dans la salle.

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    Même si cette fois-ci la basse nous sembla plus consistante qu’au début du set, ce morceau nous montra un des petit péché de Yes, à savoir cette habitude qu’a le groupe à ne pas parvenir à reproduire l’intensité de certains passages plus rythmés en live.

    Cela n’est sans doute qu’un détail, mais quand on se retrouve face à un groupe aussi techniquement parfait, il faut bien retrouver quelque chose à redire, vous en conviendrez.

    Le show se clôtura avec Starship Trooper, et son final tiré en longueur toujours aussi transcendant.

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    Une fois de plus, Yes nous a livré une prestation de qualité dont nous sommes ressortis ravis.

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    Le groupe est loin d’avoir dit son dernier mot et nous attendons avec impatience le prochain album et la probable prochaine tournée qui l’accompagnera

    Photos : Christophe Pauly

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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