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    Maggie’s Plan, une comédie à la sauce Woody Allen

    maggies plan poster

    Maggie’s Plan

    de Rebecca Miller

    Comédie

    Avec Greta Gerwig, Ethan Hawke, Julianne Moore

    Sorti le 27 avril 2016

    Maggie Hardin, une enseignante universitaire trentenaire, décide de faire appel à un ami, passionné de mathématiques et vendeur de cornichons, qui en échange d’un échantillon de son sperme, ne sera redevable d’aucune contrainte paternelle ; elle veut faire un enfant toute seule.

    Maggie semble bien résolue à son plan lorsqu’elle rencontre John (Ethan Hawke), un anthropologiste reconnu mais écrivain balbutiant. Il n’est pas très heureux en ménage et sa femme Georgette (Julianne Moore) est obsédée par sa carrière. Ainsi, il la quitte pour Maggie, qui attend désormais un bébé.

    Dans cette comédie sentimentale « à la Woody Allen », le trio Julianne Moore, Ethan Hawke et Greta Gerwig fonctionne bien. Julianne Moore, en ex-femme manipulatrice et perverse constitue un atout pour le film, qui au passage, se moque allègrement des milieux artistiques et intellectuels new-yorkais. L’intelligentsia de la côte Est Américaine y est copieusement parodiée et égratignée avec tout ce que ce microcosme obnubilé par sa propre importance suggère.

    Maggie, interprétée par Greta Gerwig, est une jeune femme qui a les meilleurs intentions du monde  mais elle ne prévoit pas toujours les conséquences de ses actions. Son talent pétillant d’actrice se voit ici confirmé.

    C’est peut-être dans le dénouement qu’un peu de fantaisie vient agrémenter le long métrage même si, au fil de la projection, on se rend compte que tout est cousu de fil blanc. Il y a quelques scènes savoureuses et décalées, mais Maggie’s Plan reste finalement très léger.

    Si le long métrage est charmant et parfois drôle, pimenté de quelques dialogues savoureux, ce film ne marquera pas les esprits. Le scénario est somme toute assez classique et parfois un peu ennuyeux, on est tenté de regarder sa montre….

    C’est sur la longueur que le film perd de son attrait et que l’on décroche avant la fin.

    Inès Bourgeois
    Inès Bourgeois
    Journaliste du Suricate Magazine

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