Super Geolog sauve les norvégiens ! (Loïc Smars)
Après avoir déjà enchaîné un paquet de films à petits budgets et à la qualité relative, on a bon espoir avec The Wave (pour ceux qui n’ont pas compris, c’est une vague qui va déferler sur la jolie campagne fjordienne), le premier film catastrophe norvégien, qui a trône dans les hauteurs de leur box-office. Si tous ces petits norvégiens ont aimé, il y a peut-être des chances qu’à défaut de chef-d’œuvre, on passera 1h40 de bons moments. Et c’est tout à fait ce que l’on aura. Rien de très novateurs mais un film efficace et aux effets spéciaux réussis. Mention spéciale au beau rôle donné aux géologues ! Merci amis scandinaves ! Vous m’avez sauvé mon début de BIFFF.
The Similars : Je suis Demis Roussos, tu es Demis Roussos, … (Olivier Eggermont)
Après nous avoir cassé le cerveau (et un peu parfois les c***) avec The Incident, Isaac Ezban est de retour au BIFFF avec The Similars. Cette fois, pas question d’une science fiction répétitive et alambiquée, place à un film qui fleurte entre la comédie et le bon vieux film d’horreur des années 80. Véritable bijoux d’originalité, The Similars ne tombe pas dans les clichés du genre et nous offre un sacré bon moment. Le réalisateur a confié au public avoir voulu faire « un film pour le BIFFF ». Il a tapé droit dans le mille. Même si voir tout le monde se changer en Demis Roussos pendant plus d’une heure et demi a de quoi devenir fou, ça passe comme une lettre à la poste. On se revoit l’an prochain, Isaac !
31, Rob Zombie (Guillaume Limatola)
Dernier film de la soirée projeté en salle 1, 31 de Rob Zombie se révèle être un hommage direct aux films d’horreur des 70’s. Grande surprise de la part d’un réalisateur qui… a déjà plus ou moins fait ça avec House of 1000 corpses, et surtout avec The devil’s rejects. Vendu comme son œuvre la plus violente, le long-métrage est effectivement brutal. Néanmoins, si les attaques à coups de battes cloutées, poignards et tronçonneuses sont légions, la caméra tremblotante en atténue fortement les effets. D’autant que le scénario va a l’essentiel, s’articulant presque entièrement autour d’une chasse à l’homme, se gardant bien d’introduire ses personnages en bonne et due forme, et donc de permettre un tant soit peu de s’y attacher.
Si l’on est donc bien loin de l’intensité des premiers long-métrages du réalisateur, il est néanmoins difficile de bouder son plaisir devant une œuvre tout de même portée par une image travaillée et esthétique, mais surtout efficace et généreuse. Les membres du public prenant plaisir à applaudir à chaque mise à mort, autant dire que les applaudissements ont été nombreux.
Chamboulements ce vendredi 1er avril
Comme tout le monde est presque déjà au courant : la vision des Visiteurs 3 a été annulée suite à un procès du distributeur français au distributeur belge. Le film sera soit remboursé, soit vous pourrez venir voir Gods of Egypt, une grosse production pseudo mythologique à l’hollywoodienne. On attend impatiemment les spectateurs qui cherchent Jacquouille. Mais vous avez aussi bien sûr un film policier coréen (Veteran) à 18h et un remake américain du film français Martyrs (qui garde le même titre).