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    Nouveau clip d’Aurélie Cabrel, « Bref, S’aimer »

    Le nouveau clip d’Aurélie Cabrel, « Bref, S’aimer » est maintenant disponible.

    Ce single est le 1er extrait de son album « A La Même Chaîne » à paraître le 26 Mai, et sur lequel elle a collaboré avec Grand Corps Malade, Francis Cabrel,… .

    On se souvient d’« Oserais-je ? », où Aurélie Cabrel évoquait les difficultés de rompre avec l’insouciance pour aborder l’âge adulte. Souvenirs de l’époque où elle était manager de groupes locaux ? Préoccupations d’une fille de son âge ? Avec « A la même chaîne », son nouvel album, elle renvoie aujourd’hui l’image d’une artiste sensible et épanouie, très inspirée par le sentiment amoureux. « Je  m’étais  pourtant  jurée de ne jamais écrire tout un disque sur ce thème ! » confesse-t-elle. Pourtant, de « Dis-moi » à « Reviens » ou « C’est pourtant pas le paradis », tout nous ramène invariablement du côté du cœur !

    Comme le titre qui donne son nom à l’opus. « C’est la  première chanson  d’amour  que j’ai écrite  (avec Olivier Béranger). Cette  chaîne  symbolise  aussi  un  souvenir lié  à l’enfance.  Je me souviens d’une affiche où l’on voyait des mains qui s’étreignaient pour former un cercle autour de la terre. J’ai été touchée par cette idée que nous ne sommes rien sans les autres ». A l’écoute des douze morceaux réalisés et composés par Esthen (sauf « Tout  l’indiffère »), on prend la mesure de leur belle complicité artistique. « Esthen  m’accompagnait déjà  sur  « Oserais-je » ?  Nous  n’avons  pas  les  mêmes  références  et  nous  complétons parfaitement ».  Auteur ou co-auteur, Aurélie a partagé sa plume avec Olivier Béranger et…Francis Cabrel qui a signé  «Bref, s’aimer », « Tout l’indiffère » et le vibrant « Lève les bras ».

    Affirmant volontiers qu’elle ne croit pas au hasard, la chanteuse reconnaît pourtant que sa rencontre avec Grand Corps Malade n’avait rien de prémédité. «Je ne m’étais jamais vraiment intéressée au slam. Mais lorsque je l’ai découvert sur scène à Astaffort, j’ai été bouleversée ». Dépassant sa timidité naturelle, elle lui demande alors de lui écrire un texte. « Il m’a répondu qu’il  avait  enregistré  un  duo  avec  mon  père  (« La traversée »)  et  que  pour lui, la  musique était un échange. Trois semaines après, il m’a envoyé  « A quoi tu rêves ? ». Sur un rythme lent et prenant, Aurélie s’approprie cette troublante et brillante allégorie sur le fantasme, la fuite de l’autre dans le sommeil et les rêves. Etrangement, elle avoue avoir ressenti les affres de la page blanche pour « Je  ne  suis  pas jalouse », une chanson dédiée à son père. « J’y  ai  passé  plus  d’un  an !  J’ai  finalement demandé l’aide d’Olivier qui a tout de suite compris ce que je voulais dire ». Avec lui, elle désacralise un peu l’image du père.

    « J’écris  des  chansons  comme  les  enfants  dessinent » se plait-elle à répéter. Des dessins empreints de poésie, qui prennent tour à tour les couleurs nostalgiques de « Te  souviens-tu mon  amour ? » ou les sombres contours de l’absence avec « Les  guillemets ». Un titre dont l’intensité douloureuse prend une dimension symphonique grâce aux cordes de l’Opéra de Paris. «Avec Esthen, nous sommes « montés »  à Paris pour assister à ce moment particulier: 13  cordes  s’emparant  pour  la  première  fois  de  notre  partition.  J’ai  pleuré  durant  toute  la cession ! »

    Pour le reste, tout a été enregistré dans un studio près d’Agen. Un côté « comme à la maison », bien dans l’esprit de celle qui demeure profondément attachée à ses racines rurales. « Je  suis  fière  parce  que  j’ai  le  sentiment  d’avoir  fait  du  bon  travail.  Je  me  suis interrogée  sur  ce  qu’en  tant  que  femme  et  en  tant  qu’artiste,  j’avais  envie  de  donner  de moi… ».

    Aurélie Cabrel, « Bref, s’aimer »

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