Bon, chers lecteurs et lectrices, je ne vais pas y aller par quatre chemins, je vais pour une fois vous parler d’un mauvais, un très mauvais album.
Oui, je sais, j’ai souvent tendance à vous parler d’artistes ou d’albums inconnus du grand public mais qui, je le pense, méritent davantage d’attention au mépris de toutes ces productions formatées pour la radio dont tous les autres médias vous bassineront. Généralement, vous trouvez ici des groupes beaucoup moins mainstream tout en restant audible.
Ici, je ne vais vous proposer l’un mais pas l’autre. (ce sera ma béa) Voici Arkona, un groupe de (je cite la maison de disque) Pagan Folk Metal. Bref, une description qui signifie en réalité un sacré bordel sonore.
Alors, visiblement Arkona nous vient de Russie. On se dit que pour une fois, on va avoir droit (enfin) à un groupe de cette région. Car après tout, pourquoi pas? Pourquoi n’y aurait-il que des groupes américains, anglais ou nordiques qui domineraient ce genre et nous dicteraient ce qu’est un bon groupe de métal?
Et bien, il suffit d’écouter Yav, leur nouvel album, pour comprendre pourquoi on entend pas beaucoup parler de ces groupes tellement c’est mauvais.
Je ne sais même pas par où commencer tellement c’est désolant. Il y a ces compositions longues, interminables et qui vous font regretter les compos faciles de 3 minutes pour les radios.
La chanteuse Masha « Scream » Arkhipova (rrrrrhhh!!! n’est-ce pas?) est vraiment pitoyable. Elle essaie tant bien que mal de crier, de chanter comme un soldat de l’Armée Rouge ou de façon lyrique. Mais aucun de ces essais n’est concluant.
Le fait de chanter en russe n’ajoute rien de bon non plus. Je doute que des titres comme Zarozhdenie ou V ob’jat’jah kramoly vous parlent.
La musique est souvent confuse et bordélique. Le son de la production est plat et sans intérêt. Enfin, la pochette est digne du reste, une nullité ignoble et beaucoup trop chargée.
Je ne sais si ce groupe ou ce genre sont très connus en Russie et font des milliers de ventes de disques, mais je leur souhaite. Car ce n’est pas avec ce genre de médiocrité qu’Arkona est prêt à percer par ici.