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    The Final Girls, un hommage aux années 80

    final girls dvd

    The Final Girls

    de Todd Strauss-Schulson

    Comédie, Horreur

    Avec Taissa Farmiga, Nina Dobrev, Malin Akerman

    Sorti en DVD/Blu-Ray le 13 janvier 2016

    Quelques années après avoir perdu sa mère dans un accident de voiture, Max est emmenée par ses amis au cinéma pour assister à la projection d’un film d’horreur culte des années 80 intitulé « Camp Bloodbath ». L’évènement est d’autant plus fort pour Max car sa mère n’était autre que l’une des actrices du slasher. Alors que la séance suit son cours, Max et ses amis vont être aspirés dans l’écran. Les voilà prisonniers du scénario et obligés de faire équipe avec les personnages du film pour vaincre l’affreux tueur à la machette.

    Avec The Final Girls, bienvenue dans l’univers chtarbé des slashers des années 80. Sorte d’hommage délirant aux films du genre, le long métrage Todd Strauss-Schulson est d’une fraîcheur incroyable tant il est fidèle à l’esprit, au visuel et au découpage du pur slasher. Reste à accepter que celui-ci est davantage un patchwork qu’une référence singulière, et vous voici embarqués dans une comédie où tout est permis.

    Dès l’entame, le film nous replonge trente années en arrière. Avançant le postulat de la comédie dramatique – ou dramedy comme disent les américains -, le film dérive à l’instar de ses prédécesseurs vers l’horreur tout en gardant son humour. Le réalisateur, restant constamment soigné dans sa dédicace, nous fait alors passer les âges, de Vendredi 13 (1980) à Halloween (1978) en passant par des productions plus intimistes telles que Sleepaway Camp (1983) ou Scream (1981). L’objectif étant de rester dans le kitsch et la série B, l’équilibre d’une telle production est d’autant plus difficile à atteindre. Mais en évitant sciemment l’excès de zèle – seules quelques effets s’extirpent de la période concernée -, Todd Strauss-Schulson réussit son pari.

    Propre, drôle, inventif, beau et ironique, The Final Girls ravira les fans inconditionnels du genre. Pour les autres, il faudra de bonnes bières et une sérieuse envie de délirer.

    Matthieu Matthys
    Matthieu Matthys
    Directeur de publication - responsable cinéma du Suricate Magazine.

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