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    Djangofollies 2016, Roby Lakatos et Biréli Lagrène : la plus belle affiche à Namur

    Ce samedi 30 janvier, la Maison de la Culture de Namur (MCN) accueillait, dans le cadre des Djangofollies, le duo Roby Lakatos – Biréli Lagrène et leurs musiciens.

    Le violoniste hongrois et le guitariste français sont bien évidemment des pointures mondiales au sommet de leur art et, comme le disait le programmateur Philippe Mobers, cette affiche représentait un « rêve » en dix ans de collaboration avec le festival.

    Le concert présenta deux parties. La première où le tandem était uniquement accompagné de sa superbe rythmique constituée de Vilmos Csikos à la contrebasse, de Kalman Cséki au piano et du jeune prometteur hollandais Niek De Bruijn à la batterie. La seconde accueillait un guest en la personne d’un second violoniste, le jeune Belge Renaud Crols qui, lui aussi, fut une révélation.

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    Ces deux moments nous donnèrent l’occasion de savourer de merveilleux échanges guitare-violon ou entre violons. Dans le même temps, les deux virtuoses se sont amusés à swinguer, à jouer  avec dextérité, à présenter des solos improvisés tout en laissant beaucoup de place aux autres musiciens qui réalisaient également de petits exploits personnels.

    Au travers de morceaux comme Night in Tunisia, Bernie’s tune ou Cherokee, Roby Lakatos a montré toute sa palette artistique; revisitant en dehors de ses sonorités jazz, celles tzigane et classique mais également en utilisant son violon aussi bien avec ses doigts qu’avec son archet.

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    Biréli Lagrène, quant à lui, était pour l’occasion à la guitare électrique. Indépendamment de son support rythmique, il se permit sur chaque thème de partir dans de sublimes envolées jazzy voire groovy et ce, en constante improvisation et avec un toucher impressionnant.

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    Les deux monstres enflammaient aussi la salle remplie avec une version bluffante de Summertime ou encore avec des balades écoutées dans un silence religieux.

    Cette soirée se terminait par deux rappels au cours desquels on remarquait à nouveau l’admiration réciproque des deux grands maîtres et leur complicité avec leurs musiciens .

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    C’est donc sous un tonnerre d’applaudissements que les « icônes » quittaient la scène, ayant totalement conquis le public.

    A noter, une fois encore et à l’instar du Hello Jazz Festival, que la MCN était bien une référence dans la programmation de festivals

    Photos de Bernard Rie

    Pierre Gérard
    Pierre Gérard
    Chroniqueur pour la partie du Suricate Magazine consacrée au Jazz

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