Les merveilleux contes de la neige
d’Hilary Audus
Animation
Sorti le 2 décembre 2015
Qui dit fin d’année, dit contes d’hiver ! Et cette année, c’est L’ours suivit du Bonhomme de neige et le petit chien – qui n’est autre que la suite du Bonhomme de neige paru en 1982 – qui remplissent de joie plusieurs salles de cinéma. Tous crées par Raymond Briggs et réalisés par Hilary Audus, ces contes sans dialogue vous feront retomber en enfance pendant une heure.
Quel enfant n’a jamais rêvé d’avoir un animal de compagnie géant ? Ou attendu derrière la fenêtre pendant la nuit, espérant que son bonhomme de neige prendra vie ? Dans l’Ours, qui représente 40 000 dessins peints à la main, vous retrouverez une petite fille qui se lie d’amitié avec un ours polaire. Tandis que pour Le Bonhomme de neige et le petit chien, il s’agit d’une amitié attendrissante entre un beau trio. Pour ce projet, il aura fallu 200 000 dessins et 77 artistes. De quoi faire rêver les artistes en herbe ! Cela nous donne donc encore l’occasion de replonger dans notre tendre enfance. Et si ces contes ne sont pas de votre génération, il y a, tout de même, de fortes chances pour qu’ils vous plaisent ! Tendre, touchant avec une pointe d’humour, ces deux animations ont l’art de nous raconter une histoire d’amitié qui durera le temps d’une nuit, le tout, à travers une musique signé Ilan Eshkeri en collaboration avec Andy Burrows. Frissons assurés pour les plus sensibles !
Le créateur, Raymond Briggs, nous emmène de nouveau au-delà des mots, dans un style britannique comme on aime. Ce qui vaut le détour, ne serait-ce que pour voir l’émerveillement dans les yeux des enfants… D’ailleurs, il faut savoir que chaque année, à la période des fêtes, la télévision britannique diffuse Le Bonhomme de neige.
Mais tout cela, on le doit à John Coates décédé en 2012 et à qui cette animation est dédiée puisque c’est grâce à ce dernier que l’animation Britannique voit le jour. Avec quelques clins d’œil, tantôt à Coates, tantôt à la première animation du Bonhomme de neige, les Britanniques ne manquent pas de nous faire rêver dans une atmosphère toujours aussi feutrée, douce et mélancolique.