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    Associations bernardiennes : un autre mode de publication

    Les Associations bernardiennes sont représentées par des auteurs belges indépendants qui, par le biais de cette asbl, ont la possibilité de faire vivre leurs livres sans en abandonner leurs droits mais avec le soutien d’un label de qualité qui prend en compte tant l’écriture que la mise en page. Seule la présentation est uniformisée jusqu’à la politique de vente qui est commune à tous les auteurs qui rejoignent cette édition. En somme, chaque auteur-membre reste responsable de son œuvre et garde la détention intégrale de ses droits ainsi que des bénéfices acquis par la vente de ses livres.

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    Autre preuve du sérieux et de la qualité de l’édition, chaque manuscrit est soumise à l’approbation du comité composé d’auteurs-membres, tous des écrivains qui ont déjà fait leurs armes dans la littérature et ont été édités par de grandes maisons. Le recrutement est très sélectif : comité de lecture, Charte d’écriture et de présentation typographique, réalisations professionnelles par un imprimeur belge,… Ils restent donc peu nombreux, 6 membres actuellement : Georges Roland auteur prolifique qui milite pour la défense de la langue française et du dialecte bruxellois, Ghislaine Renard, Bernard Godefroid, Barbara Y. Flamand, Claude Danze et Alain Magerotte. Seuls 2 autres auteurs les rejoindront cette année.

    Lorsque l’association participe à des événements tels que foires, salons ou festivals, tous les livres sont exposés même en l’absence de son auteur, ce qui permet une visibilité non négligeable sur les parutions, le tout sur un pied d’égalité puisque de cette manière, aucun auteur n’est mis plus en avant qu’un autre. La ligne éditoriale est assez large : nouvelles, humour, romans historique et policier, littérature engagée et poésie, il y en a pour tous les goûts.

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    Il faut saluer la démarche innovante des Associations bernardiennes qui œuvrent pour plus de respect envers les écrivains qui, dans ce cas précis, accordent leurs droits à l’édition et non l’inverse. Ceux-ci optent à présent pour cette nouvelle formule plus favorable à la promotion de l’auteur. Une belle initiative qui mérite de se faire connaître.

    Daphné Troniseck
    Daphné Troniseck
    Journaliste du Suricate Magazine

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