Le Bluebird Festival 2015 réussit son envol. Pour sa sixième édition, le petit festival d’Evelette a atteint ses objectifs : une affiche éclectique de qualité et des festivaliers venus en masse malgré la pluie matinale.
Les nuages ont menacé le festival durant les premiers concerts mais comme à son habitude, le soleil a repris le dessus pour la fin de soirée.
Les festivaliers arrivaient par petits groupes pour découvrir Dust On Fire et Pierre Lizée, les locaux de cette sixième édition.
C’était alors au tour d’Uncle Waldo de monter sur scène pour démontrer son sens du swing.
Pendant ce temps-là, le rappeur tournaisien Youssef (Swatt’s) se préparait à monter sur la grande scène en signant des autographes pour ses nombreux fans venus l’écouter.
Après une bonne dose de rimes bien calées, il était temps pour le public de se calmer devant le génial bluesman venu tout droit de Gand Tiny Legs Tim. Seul sur scène, armé de sa guitare, il est assurément une des plus belles découvertes du BlueBird Festival. Le gantois parti vers les Gentse Feesten, la fête pouvait commencer avec Skarbone 14. Le groupe sillonne les routes depuis près de 15 ans et récolte la fête partout où il passe.
S’enchainent alors le rock brutal de Thyself et les rimes du chevalier du rap bruxellois Caballero.
Il est passé 22 heures quand montent sur scène Daddy Cookiz et Stoneman. Pour leur troisième passage consécutif en terres evelettoises, ils étaient accompagnés par les Rebel Dubz au grand complet. Le chapiteau était plein à craquer pour cette démonstration de reggae-dub.
Les prochains rampent bouteille à la main pour monter sur scène. Il n’aura fallu que deux chansons à Mountain Bike pour se vêtir de leur traditionnel maillot de basket-slip qu’ils étrennent sur les scènes à travers l’Europe.
Leur show décalé et énergique aura servi d’introduction pour les Big Moustache Bandits. Une déferlante de rock pour un public qui n’en demandait pas moins.
Changement total de décor pour le dernier concert de cette sixième édition avec l’arrivée sur Scène de Zénobe & Gaston. Les deux dj’s electro-swing sont accompagnés sur scène par un décor digne d’un film d’époque et de danseurs venus animer la scène.
Le public les rejoint sur scène timidement, les danseurs semblent perturbés avant de tous monter sur une scène noire de monde pour une apothéose explosive.
