The Last Incubus de Ovidiu Georgescu(s)
Comme dit le corpus sus-mentionné, Incubus est un syllabus sur les Incubes. Au vu du prospectus, on pourrait croire à une victoire à la Pyrrhus, non pas russe mais roumaine. Mais pour les us et coutumes de ce cinéma, on fait blocus et comme le diplodocus, on disparaît. De plus, les films amateurs ce n’est pas mon thésaurus et je file fumer mon eucalyptus en m’humectant des liquides de Gambrinus sous les cumulo-nimbus et près des ficus du BIFFF (us). Ok, ils n’étaient pas riches comme Crésus, mais pas de lapsus, ce film a autant de tonus qu’un cactus en C++ sur le campus de Renan Luce. Bon, on a besoin d’un peu de tonus, tu suces mon anus dans le bibliobus ? Et pour un Sugus ?
En hommage à tous ces films en « us » de la journée, nous n’avons pu trouver que ce petit texte idiot pour résumer un film pour lequel nous n’avons pas prolongé la torture. Acteurs mauvais, image dégueulasse digne d’une vieille sitcom, situations improbables : les incubes roumains ne nous ont pas passionné. Heureusement d’autres films dans la journée valait bien plus le coup !
Tom Yum Goong 2 de Prachya Pinkaew
Après le désastre précédent, j’attaque le quatrième film asiatique de mon programme, Tom Yum Goong, deuxième du nom. Le premier ayant fait le succès de Tony Jaa, spécialiste de l’art martial brutal Muay thaï. La suite annonce beaucoup de coups, de scènes folles, d’incohérences et d’humour, mais le tout au service du plaisir de spectateur venu voir des combats, des combats et encore des combats, etc.
Kham, est décidément fort distrait ! Il a encore perdu son éléphant, et c’est dire si c’est facile de perdre un pachyderme ! Moi-même j’en ai perdu un il y a peu. A la différence de votre serviteur, pour le retrouver Kham utilise son corps pour zigouiller les méchants voleurs.
Mais qui a volé l’éléphant du marchand ? Un mercenaire qui a des dizaines de combattants meurtriers sous ses ordres et des centaines de conducteurs de motocyclettes en furie. Comme prévu, Kham va leur botter les fesses et tant qu’il y est, essayé d’arrêter l’attentat qui se préparer contre les deux dirigeants du Kantana, voulant enfin faire la paix.
La grande nouveauté du deuxième épisode, c’est l’affrontement avec le nouveau black du cinéma d’arts martiaux : RZA (membre fondateur du Wu-Tang Clan et réalisateur de L’homme aux poings de fer). Sinon, c’est des bastons, des scènes d’action parfois à rallonge et des CGI légèrement foireux.
Voilà bien 1h40 pas très utile mais défoulante et on se trouve assez vite à la fin avec un petit sourire aux lèvres et, BIFFF, oblige, des pensées pour ce que le héros va faire avec son éléphant, tout heureux d’être enfin réunis.
Dark Tourist de Suri Krishnamma
Pour le film de 00H30, m’étant péniblement endormi, suite à de trop nombreuses journées dans les salles obscures, je me suis fait aider par un de nos journalistes, présent en amateur à cette séance. Il a bien voulu me rendre le petit service d’un court compte-rendu sur ce que l’on était sensé voir ! Merci Baptiste.
Jim est un garçon plutôt solitaire. Sa vie se résume à son métier et sa passion. Il travaille comme agent de sécurité de nuit, ce qui lui offre la dose d’isolation nécessaire à son bien-être. Sa passion, c’est les tueurs en série, donc il profite de ses vacances pour faire du dark tourism (d’où le nom du film). C’est à dire que certains vont à Lourdes, et lui il va sur les traces de Carl Marznap, son tueur en série préféré.
Mais entre l’excitation du pèlerinage morbide, la prostituée dans la chambre d’à côté et sa rencontre avec la charmante Betsy, le calme de Jim ne devrait pas tarder à prendre congé.
Côté salle du BIFFF, pas de cris, très peu de blagues, mais du silence. Le film à de grosses qualités et le réalisateur réussi à faire monter une tension tout au long du film tout en proposant un film plutôt lent. Mais du coup, c’est pas facile d’affronter ce genre de film à la fin d’une journée de BIFFF.
Vendredi ! Ca y est c’est le we, un super we !
Dès 14, on attaque fort avec Let us Prey, le nouveau film de genre irlandais en première mondiale et avec la présence de Liam Cunningham (Grabbers, Games of Thrones). Le tout produit par les producteurs de Stitches (le clown tueur de l’année dernière !). Dépêchez-vous de sautez dans le bus ! C’est dans pas très longtemps !
A 16h, on continuera le focus sur l’Inde avec Ugly sur une histoire de disparition tandis qu’à 18h, on va espérer que les Suisses continue sur leur lancée de bon film de genre.
La soirée en salle 2 promet d’être assez dingue grâce à la première diffusion (seconde le lendemain 14h) de Wrong Cops du timbré Quentin Dupieux, vous pourrez revoir Yellow de Nick Cassavetes ou encore à 00h30, une histoire d’apocalypse américaine (April Apocalypse). On nous promet du gore, du sexe et du fun !
Du côté de la ciné 1, le film français Ablations (scénarisé par Benoît Délépine, avec Philippe Nahon), le nouveau De la Iglesia (Witching and Bitching) et Hide and Seek, thriller coréen à l’ambiance mortifère.
Merci et je vous kiffe les coupaings !
Loïc Smars et Baptiste Rol