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    Freak Kitchen était au Spirit of 66 ce lundi 16 mars

    Un an à peine après leur dernière venue en Belgique, le groupe de heavy metal/metal progressif suédois Freak Kitchen est de retour chez nous, à Verviers, sur la scène du Spirit of 66.

    Cette association de trois larrons venus directement du pays des rennes, est composée de Mattias « IA » Eklundh, particulièrement réputé pour son jeu à la guitare électrique tout bonnement exceptionnel, Björn Fryklund, l’énergique et puissant batteur du groupe et Christer Örtefors, le chanteur bassiste, affublé sur scène d’un casque et d’un gilet pare-balles.

    Leur style atypique et fortement influencé par Frank Zappa donne une fusion passant de riffs biens lourds à des plans jazz. Pour bien se représenter leur diversité, le groupe a qualifié leur troisième album de « banal petit disque de heavy-pop-rock-latin-world-jazz-avant-garde-metal-blues ». Rien que ça !

    Etrange, il y a des guitares acoustiques sur scène. Pourtant, pas de première partie prévue avant le trio nordique. Puis brusquement, Antoine Goudeseune monte sur scène, suivi de Mattias « IA » Eklundh qui le présente et l’introduit.

    Antoine Goudeseune, plus particulièrement connu et apprécié pour ses reprises exceptionnelles des Beatles à la guitare folk en solo, se serait-il perdu au milieu de ces « métalleux ». Ce qu’il joue, n’a absolument rien à voir avec du métal. On est donc surpris et on se pose des questions. Pour quelle raison est-il là ? L’explication est pourtant simple. Sur son dernier album Abbey Road (le fameux studio où les Beatles ont enregistré la plupart de leurs hits à l’époque), Mattias « IA » Eklundh  lui donne la réplique sur la revisite du légendaire Here Come The Sun.

    Après cette première partie inattendue et quelque peu intimiste, Freak Kitchen monte sur scène. Leur objectif : promouvoir leur sixième album Cooking with Pagans. Même s’ils interprèteront aussi des titres plus connus comme l’excellent Teargas jazz ou encore Porno Daddy.

    Dès les premières notes, on perçoit immédiatement que l’on se trouve devant des musiciens de très haut niveau technique. En plus d’être excellent, musicalement parlant, le groupe se révèle être en plus très drôle, multipliant les boutades entre les morceaux. Que ce soit Mattias qui raconte des blagues sur ses pédales d’effet, ses câbles ou ses cheveux ou encore Christer, le bassiste, qui n’hésite pas à lancer des vannes à Mattias. Que de talent et de bonne humeur ! A l’instar de Björn, qui lors des changements d’instruments, chantonne tout en tambourinant  des rythmiques de jazz sur sa grosse caisse.

    Un excellent groupe que ce Freak Kitchen. Si vous les avez ratés, il faudra attendre. Mais, une nouvelle fois faire l’impasse lors de leur prochain passage chez nous, serait une erreur impardonnable.

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