La BRAFA, Brussels Antiques and Fine Art Faire, a lancé ce 24 janvier dernier sa 60e édition à Tour et Taxis, qui se tiendra jusqu’au 1er février prochain. Mais qu’est-ce que la BRAFA au juste ? Le Suricate Magazine a justement été y trainer ses pattes.
Le but de la BRAFA est de rassembler des marchands d’art qui exposent une sélection de leur marchandise dans un stand relevant du bon goût et se calquant sur la ligne de conduite que veut se donner la galerie. La BRAFA se veut internationale, les exposants qui y sont rassemblés viennent dès lors de Suisse, France, Pays-Bas ou encore Angleterre.
Mais que pouvons-nous y voir? Cela dépend évidemment des exposants rassemblés, qui dans l’ensemble, sont des habitués revenant d’année en année. Mais si les exposants varient peu, la marchandise, quant à elle, s’adapte aux goûts et tendances de la clientèle. Car le marché de l’art est bien loin d’être une institution immuable et il faut savoir se renouveler et séduire. Chaque exposant possède évidemment sa période, son matériau, ses artistes de prédilection.
Ainsi, nous avons pu admirer des pièces qui circulent sur le marché de l’art après avoir quitté une collection particulière par exemple, ou ayant été achetée dans une maison de vente. Les œuvres exposées vont de l’art africain aux pièces égyptiennes issues de l’archéologie, en passant par des peintures flamandes du XVe siècle et des statues religieuses polychromées en bois.
Mais n’y-a-t-il que ce que certain serait tenté d’appeler des « vieilleries » ? C’est là tout l’intérêt de la foire, la BRAFA est extrêmement diversifiée et essaie de rassembler un maximum de mixité parmi les exposants. Difficile de ne pas y trouver son bonheur. L’art contemporain y est donc également bien représenté.
N’ayez pas peur d’y faire un tour, même si vous n’avez pas le portefeuille pour vous offrir une de ces pièces. La BRAFA est ouverte à tous les amoureux de l’art et organise d’ailleurs des visites guidées afin de faire profiter le public de ces pièces parfois exceptionnelles avant qu’elles ne trouvent un nouveau refuge chez un collectionneur particulier. Malgré votre distinction immédiate avec la catégorie des acheteurs potentiels, les galeristes restent ouverts à toute personne s’intéressant à l’art.
Comme chaque année, une exposition de la fondation Roi Baudouin a été mise en place. Cette année, le thème était « Le collectionneur privé : passion et transmission ». Cette mini-exposition a présenté des pièces prêtées par des collectionneurs privés belges et sorties exceptionnellement afin d’être exposées à la foire. De l’orfèvrerie aux gravures et dessins des maitres flamands, sans oublier des statues africaines, cette exposition vaut le détour.
De plus, la BRAFA a mis sur pied les BRAFA ART TALKS, lors desquels des spécialistes de l’art viennent parler d’un sujet touchant à la foire. Ces rendez-vous, tous les jours à 16h, permettent de rassembler les spécialistes du domaine, les marchands d’art et les amateurs d’art autour d’un exposé à la teneur scientifique.
Un musée temporaire rassemblant en définitive une collection exceptionnelle au niveau de sa portée historique, de l’Egypte ancienne à l’art contemporain, mais aussi géographique. Vous n’aurez peut-être plus l’occasion de revoir certaines pièces une fois ces dernières reparties dans leur pays.
Plus d’infos:
Brussels Antiques and Fine Art Faire: jusqu’au dimanche 1er février 2015
Site web: http://www.brafa.be/