Star Wars VII – Le Réveil de la Force
de J.J. Abrams
Aventure, Science-Fiction
Avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Harrison Ford
Sorti le 16 décembre 2015
Ce mercredi 16 décembre est une date cruciale pour nombre de fans (et pour beaucoup d’autres aussi), elle marque la sortie du septième opus de la célèbre saga intergalactique Star Wars. Une suite attendue depuis plus de trente ans ! Pour rappel, si c’est encore nécessaire : la série Star Wars se divise en trilogies. La première fut diffusée sur les écrans entre 1977 et 1983 et se constituait des épisodes IV, V et VI. La deuxième (produite entre 1999 et 2005) embrassait les épisodes I, II et III, préquels des trois précédents. Dix ans après la sortie de l’épisode III (« La Revanche des Sith »), c’est la suite du « Retour du Jedi » (épisode VI) que la grosse machine Disney pour propose. On reprend enfin les choses dans l’ordre ! Voici donc le premier film de la troisième trilogie !
Rappelez-vous (oui, ça remonte !), à la fin du « Retour du Jedi », la bataille galactique d’Endor qui opposait l’Alliance (les bons) à l’Empire (les mauvais) se terminait avec un Luke Skywalker sauvé de la mort par Dark Vador, son ennemi juré et père de surcroît, et la destruction de la fabuleuse Etoile de la Mort.
Le récit de Star Wars VII se déroule trente ans après ces évènements. Au fond, les choses ont peu changé. La Galaxie est de nouveau sous le joug d’un système tyrannique, le Premier Ordre, sorte d’héritier spirituel et maudit de l’Empire. Face à ce nouvel ennemi, on trouve « comme de juste » la Résistance (elle-même fille de l’ancienne Alliance donc). Disparu mystérieusement, Luke Skywalker est activement recherché par les deux groupes ennemis. Le hasard d’abord et la quête de Luke ensuite réunira une jeune pilleuse d’épaves, Rey, et un soldat du Premier Ordre en fuite appelé Finn.
Nous vous en dirons pas plus sur le déroulement de l’intrigue. Oui, c’est limité, on vous l’accorde, mais sachez que le distributeur, en l’occurrence Disney, a fait signer à tous les journalistes un contrat strict limitant drastiquement la diffusion d’informations sur le contenu du film. A se demander si nous avions même le droit de dire que nous l’avons vu ! Mais soit…
Sans rien dévoiler de crucial, sachez qu’on retrouve dans cet épisode de « vieux » visages connus (ce n’est pas un secret Disney, ils sont sur l’affiche). Dans les rôles phares, Daisy Ridley et John Boyega, deux presque parfaits inconnus qui s’en sortent très bien. Soulignons la prestation de la jeune femme qui, avec ses petits airs d’Olivia Wilde (n°13 dans Dr. House), nous propose un personnage qui oscille entre un Luke « en jupon » et une certaine Katniss Everdeen (Hunger Games). Soulignons également la présence étonnante d’Oscar Isaac (Show me a Hero, Inside Llewyn Davis).
Au niveau mise en scène, le réalisateur, J.J. Abrams (Star Trek, Mission Impossible) retransmet ici cette atmosphère particulière aux premiers films, ceux des années 80. Un certain charme faussement obsolète car, bien entendu, les nouvelles technologies sont de la partie. Nous insisterons d’ailleurs sur le fait c’est un des rares films où le visionnage en 3D se justifie pleinement.
Pour résumer, Star Wars VII nous offre un récit et des dialogues pour le moins basiques mais néanmoins fonctionnels, et surtout de belles tranches visuelles. On sort de la salle le sourire aux lèvres. N’allons pas chercher plus loin, prenons le plaisir où il se trouve !