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    BIFFF 2017 : Fort Boyaux à l’ouverture du BIFFF

    Ça y est, il est enfin là ! Après une année d’attente, les amateurs de fantastique et d’horreur retrouvent leur terre sainte : le BIFFF.  Et c’est de nouveau l’enceinte des Bozar qui accueillera des milliers d’amateurs du genre pour la 35e édition du festival.

    Et pour cette journée d’ouverture, deux films au programme. Le film du ciné 1 étant bien trop meanstream, c’est sans hésitation que nous avons porté notre choix sur celui du ciné 2 : Beyond The Gates. Rien que pour découvrir ce qui pouvait se cacher derrière ce titre dénué de toute originalité. Ou encore pour voir ce qu’il pouvait bien y avoir au-delà de la porte (référence douteuse au titre du film pour non-anglophones).

    Et force est de constater que ce long métrage joue bien son rôle de film d’ouverture. C’est vrai, il met un peu de temps à démarrer. D’accord, le jeu d’acteur est aussi bon que dans l’épisode 6325 des Feux de l’Amour où Brandon découvre que Nicky l’a trompé avec John (l’enfoiré !). Mais nous n’avons pas boudé notre plaisir. Car retrouver l’ambiance du BIFFF, c’est un peu comme recommencer à fumer après des années d’abstinence. On sait très bien que c’est mauvais pour la santé, que ça pourrait nous dérégler et nous rendre complètement taré. Mais putain qu’est-ce que c’est bon !

    Alors, le film, me direz-vous ? Sorte de Jumanji horrifique, ce Beyond The Gates sans réelle ambition aura eu l’atout d’être divertissant (et court, c’est un plus quand le scénario tient sur un sous-verre). On aura eu du sang, des portes, des créatures et … bah c’est tout en fait. Mais ça suffit à notre bonheur. Car si Beyond The Gates n’aurait pas obtenu la moyenne dans un autre contexte, là c’est le BIFFF. Et le BIFFF, c’est différent.

    Olivier Eggermont
    Olivier Eggermont
    Journaliste du Suricate Magazine

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